Le parti politique dénommé l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) de Daras a réagi par un communiqué aux accusations portées contre ce dernier après sa visite à Bambari. Le parti UPC pense que la situation de Bambari était prévisible. Pour cette formation politique créée par Daras et les siens, il s’agit d’une manipulation orchestrée par Jean Jacques Démafouth, Aristide Sokambi, Gontran Djono Ahaba et Mahamat Kamoun. Nous vous proposons l’intégralité de ce communiqué de presse.
Ce qui se passe actuellement à Bambari ne surprend pas outre mesure la direction politique de l’UPC. Est-il besoin de rappeler que le 22 novembre dernier, nous prenions à témoin l’opinion nationale et internationale dans un communiqué de presse valant une mise en garde contre les manœuvres machiavéliques de Jean Jacques Démafouth, Aristide Sokambi, Gontran Djono Ahaba et Mahamat Kamoun, consistant à payer des jeunes désœuvrés de Bambari dans le but de mettre le feu aux poudres à Bambari afin de diaboliser les éléments de l’UPC et disqualifier ce mouvement aux yeux de la communauté nationale et internationale.
C’est dans ce contexte que Monsieur Ferdinand Nguendet a cru devoir effectuer un déplacement dans cette ville qui n’était qu’une occasion de show médiatique qui n’a fait qu’envenimer les choses au lieu d’apaiser la situation. Alors qu’il est bien établi que c’est un élément de Joseph Zoundéko qui a tué l’un des aides de camp de du président du CNT parti en précurseur à Bambari, M. Ferdinand Ngeundet a préféré porter ses accusations contre le général Ali Darras et ces éléments de l’UPC qui font pourtant un remarquable travail au quotidien pour ramener la paix et la sécurité à Bambari.
De même que ce sont les éléments de Joseph Zoundéko qui ont eu des altercations avec les anti-balaka qui ont terrorisé la population civile qui a décidé de déserter chez elle pour se mettre à l’abri chez Sangaris, Minusca et les lieux de cultes. L’UPC tient juste à rappeler aux Centrafricains qu’elle n’a pas de leçons à recevoir de celui-là même qui était la première personne à organiser une marche de soutien à la coalition Seleka et qui est aujourd’hui Président du CNT grâce à ladite Seleka. C’est dans la logique des choses s’il fait tout actuellement et est prêt à tout pour protéger ses amis pourtant présumés coupables de crimes de guerre et de crime contre l’humanité. Il lui manque aussi le courage et la volonté politique de dénoncer la barbarie des anti-balakas de peur d’être tué Au lieu de faire un show médiatique pour exhiber sa montre en or, il ferait mieux en tant que Président du CNT de faire des propositions concrètes de sortie de crise de la RCA ce dont la population Centrafricaine a le plus besoin et non de la politique de salon et des calculs politiciens.
Fait à Paris le 6 décembre 2014
Le Coordonnateur Habylah AWAL