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Centrafrique : Le comité de prévention de génocide appelle les groupes armés de Bambari au respect des droits humains

Publié le jeudi 20 juin 2019  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par (AP Photo / Jerome Delay-File)
Des milices de la Seleka à Bangui, en RCA. Le pays est terrorisé par plusieurs groupes armés et retombe encore dans le bain de sang sectaire qui a fait des milliers de morts entre fin 2013 et 2015.
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BAMBARI ----A l’initiative du Comité national de prévention et de répression de génocide de la Région des Grands Lacs en RCA, les couches sociales de Bambari sont appelées à régler les différends par le dialogue et le respect des droits humains. Des rencontres axées sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ont été organisées par le comité et ont vu la participation des leaders religieux et communautaires, des organisations de la société civile, de la femme et des groupes armés de la ville de Bambari.

Le comité national de prévention veut renforcer le vivre ensemble, la paix dans la ville de Bambari, ville en proie à une violence armée à travers le dialogue et le respect des droits humains en se fondant sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Mamadou Ramady, le Chef de mission en service au Comité national de prévention et de répression de génocide de la région des Grands Lacs, a appelé les couches sociales de Bambari à régler les conflits par le dialogue en respectant les questions fondamentales des droits de l’homme, «en tant que Centrafricain, je pense que l’attente que j’ai, est aussi la préoccupation des Centrafricains qui sont ici à Bambari. Nous sommes à la recherche de la paix, du respect des Droits de l’Homme. Que le Centrafricain puisse reconnaître sa citoyenneté. On ne peut régler cette crise qu’à la centrafricaine », a-t-il rappelé.

Ces rencontres avec les acteurs sont menées sur le dialogue, seul voie de salut et de sortie de crise a déclaré le chef de mission, « le but de ces rencontres est d’instaurer un dialogue entre les groupes armés, les leaders religieux, communautaires, les organisations de la société civile, l’organisation des femmes, les acteurs de la recherche de la paix. Nous sommes ici à Bambari pour échanger sur les Droits de l’Homme, la citoyenneté, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et ceci après l’Accord politique de paix de Khartoum. Comment est-ce que le Centrafricain se ressent après l’Accord de Khartoum ? ».

Le Comité national de prévention et de répression de génocide après ces rencontres qui se sont tenues du 15 au 17 juin dans la ville de Bambari, compte étendre cette initiative avec les toutes les couches sociales de la ville.

Sylvain Bernardin Redjal.
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