Le but du déploiement de ces deux équipes mobiles de désarmement est de procéder au désarmement et à la démobilisation des combattants du groupe armé 3R de M. Bi-Sidi Soulemane Sidiki et du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) de Martin Koumtamadji alias Abdoulaye Miskine.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en place des unités spéciales mixtes de sécurité (USMS) comme stipulé dans l’accord de paix du 6 février 2019 ainsi que de la poursuite du grand DDRR lancé le 17 décembre 2018 à Paoua par le président Faustin Archange Touadéra, président du comité stratégique du DDRR, précise le communiqué.
« Pour ce faire, le gouvernement lance un appel patriotique aux communautés concernées d’encourager les combattants à s’y engager pleinement mais aussi aux autres groupes armés encore dubitatifs à leur emboîter le pas », ajoute le communiqué.
Par ailleurs, le gouvernement exhorte les 14 groupes armés signataires de l’accord politique pour la paix et la réconciliation du 6 février 2019 à continuer de vulgariser le contenu de l’accord politique pour la paix et la réconciliation notamment en ce qui concerne les critères d’éligibilité au DDRR, à l’endroit de leurs combattants respectifs et des populations de leurs communautés.
Le déploiement des équipes mobiles fait suite aux différentes missions conjointes Gouvernement-Communauté internationale dans les préfectures de l’Ouham-pendé, de la Ouaka et de la Nana-Mambéré.
Visant à évaluer sur le terrain le niveau de mise en œuvre de l’accord de paix, ces missions ont permis de noter "avec satisfaction la volonté manifeste de certains leaders des groupes armés de participer au processus du DDRR", conclut le communiqué.