A la Maternité des castors de la capitale centrafricaine, les nourrissons nés avant terme récupèrent petit à petit un poids viable grâce au peau-à-peau.A sa naissance, Fionna pesait moins de 1 kg. Alors enceinte de moins de sept mois, sa mère Sylvia a dû redoubler d’efforts pour approvisionner sa famille en eau. C’était la saison sèche sur Bangui et, chaque jour, il lui a fallu marcher pendant des kilomètres sous un soleil de plomb, puis porter ses 20 litres qui font autant de kilos jusqu’à la maison familiale. Une corvée qui a déclenché l’accouchement précoce de cette jeune Centrafricaine de 16 ans.« Lorsque nous sommes arrivés à la maternité, raconte la jeune maman, on nous a expliqué que les naissances précoces peuvent arriver en raison de notre état physique, de maladies comme le paludisme, ou parce que nous avons trop travaillé. » Elle l’ignorait.
Dès son arrivée au monde, Fionna a été prise en charge par l’unité de soins intensifs de la Maternité des castors, à Bangui. Ici pas de couveuse ni de monitoring comme dans les unités de néonatologie européennes, et pourtant le lieu sauve des milliers de bébés chaque année.... suite de l'article sur LeMonde.fr