Peu après sa mise en liberté provisoire, le leader du MDREC Joseph Bendounga quitte la barque du Front Uni pour la Défense de la Patrie E Zingo Biani. Sur le fond, il reste convaincu de la cause de ce collectif politique rassemblant les partis d'opposition et une partie de la société civile. Néanmoins, il se désolidarise de la démarche consistant à avoir des échanges avec le Premier Ministre Firmin Ngrébada qu'il considère comme l'artisan de l'accord de paix objet de leur contestation.
Joseph Bendounga accuse le pouvoir de Bangui d'avoir entretenu des miliciens sur les frais de l'Etat à hauteur des millions par semaine.
Dans le volet justice, Joseph Bendounga annonce sa saisine de la Cour Constitutionnelle pour invalidation de sa mise en examen par le procureur de la République.
Il réfute l'idée d'être un opposant à tous les régimes et justifie ses prises de positions par les violations des lois et règlement de la République par ces régimes qui se succèdent depuis le général Kolingba au Pr Faustin Archange Touadera en passant par Ange Félix Patassé, François Bozizé, Michel Djotodja Am Nondroko et Catherine Samba Panza.... suite de l'article sur Autre presse