Le terroriste libano – omano – qatari, un certain Nassour qui s’est fait passer pour un vrai – faux opérateur économique et directeur général de la société dénommée Almadina, adjudicataire du marché de gestion des documents administratifs, à savoir le permis de conduire et les plaques d’immatriculation, relevant exclusivement du domaine de la souveraineté nationale, a été autorisé, selon des révélations faites régulièrement et à qui veut l’entendre par le ministre de l’intérieur en charge de la sécurité publique, par une décision prise en conseil des ministres, à installer son bureau dans la salle de conférence de la primature.
Telles sont des informations émanant des sources proches du ministère de l’intérieur en charge de la sécurité publique, du cabinet de la primature et des services déconcentrés du ministère des finances et du budget. Et ce, pour en jouir comme bon lui semble, d’une part, et y entreposer des appareils informatiques et y créer de nouveaux services indispensables à la fabrication, à la fourniture et à la délivrance des cartes nationales d’identité, d’autre part, dont son entreprise vient une fois de plus d’en être l’attributaire, conformément aux termes d’une convention de partenariat dûment signée avec le gouvernement centrafricain, représenté par le ministère des finances et du budget et le ministère de l’intérieur.
Dans cette belle entreprise de main mise à court et moyen termes sur la gestion exclusive de tous les documents administratifs, savamment et minutieusement orchestrée, l’homme est fortement soutenu becs et ongles par le responsable politique et administratif du département de l’intérieur en charge de la sécurité publique, M. Wanzet Linguissara. Ces mêmes sources ont affirmé et soutenu que c’est après avoir réussi à céder à titre onéreux, à cet opérateur économique de moralité douteuse et dont les activités frisent allégrement et ostentatoirement avec des pratiques mafieuses, les bâtiments administratifs ayant depuis toujours abrité les services du ministère de la sécurité publique et dont les différents compartiments ont été détruits, que M. Wanzet lui a demandé d’aménager dans les locaux de la primature, après en avoir préalablement tenu informés, selon ses dires qui fusent de partout, ses supérieurs hiérarchiques et obtenu régulièrement du gouvernement un avis favorable. A beau mentir qui vient de loin !
Seulement, ni à la primature, ni au ministère des finances et du budget, les services déconcentrés de la régie des recettes institués près le ministère de l’intérieur en charge de la sécurité publique, conformément aux dispositions de la loi des finances, dont les missions consistent à collecter et à gérer les menues – recettes générées par les différentes prestations fournies par les services de la direction générale de l’émigration – immigration et de la direction générale de la police, et dont il a étonnement suspendu les activités de délivrance des cartes de séjour aux étrangers depuis hier par une note de service, n’ont pu rentrer en possession des copies d’une quelconque convention et d’un arrêté réglementant l’organisation et le fonctionnement des services nouvellement créés et placés sous l’autorité directe de son ami Nassour, le fameux directeur général de la société Almadina. Alors, de quoi s’agit – il exactement ? A quel jeu a voulu et veut jouer le ministre Wanzet, absent fort curieusement de Bangui, depuis hier ? Comment un ministre en charge de la sécurité publique peut – il faire preuve d’une telle légèreté et d’une si grotesque et notoire incompétence dans l’exercice de ses fonctions et dans la gestion des documents de souveraineté dont le traitement, le maniement et la délivrance exigent un minimum de garanties, de confidentialité et de sûreté ?
En réalité, le général Wanzet Linguissara, comme tous les autres cupides qui sont si nombreux dans le gouvernement Ngrébada et qui ne cessent de couvrir tous les jours de honte toute la République, a fait depuis belle lurette de ces documents délivrés par le ministère de la sécurité publique, en l’occurrence la carte nationale d’identité et la carte de séjour une véritable source intarissable de revenus personnels. C’est grâce à la production parallèle de ces deux (2) documents par ses propres services, qu’il a pu amasser une fortune colossale lui ayant permis d’acquérir à tour de bras des parcelles dans la ville de Bangui et d’y construire des immeubles, au vu et au su de tous et avec la complicité active et passive de ses supérieurs hiérarchiques dont les pattes sont régulièrement graissées par des sacs de banco pleins de billets de banque. N’a – t – il été tout dernièrement sévèrement critiqué par ses proches collaborateurs de la police nationale pour avoir rendu une justice privée dans l’affaire des faussaires camerounais qui fabriquaient et délivraient des cartes de séjour et des passeports ? Ceux – ci n’avaient – ils pas été rapatriés sur ses propres instructions et reconduits aux frontières alors qu’ils auraient dû être présentés au procureur de la République ? Leur complice centrafricain n’était – il pas par hasard son beau – frère et l’appareil informatique sa propre machine installée chez lui à la maison ?
C’’est justement pour cette raison qu’il n’a jamais vu d’un bon œil la création d’une régie des recettes dans ce département et la dotation de ce service déconcentré du ministère des finances et du budget d’un appareil informatique, nécessaire à la production, la fabrication et à la délivrance des cartes de séjour et permettant de générer d’importantes et juteuses rentrées financières, non pas pour lui et ses besoins, mais plutôt pour l’Etat. Il apparait donc indéniable qu’il était de son intérêt et de son devoir personnel de saper les efforts fournis par cette régie des recettes et de rendre inopérationnelles ses activités. Aussi, a – t – décidé de conclure un contrat, après autorisation formelle du gouvernement, n’a – t – il jamais cessé de le clamer haut et fort, avec cet opérateur économique libano – omano – qatari, de déposséder ce service de la gestion des cartes de séjour et d’en confier dorénavant par une simple note de service le traitement exclusif à la société Almadina.
Fort heureusement, ni le ministère des finances et du budget, ni la direction générale de la comptabilité publique et du trésor dont dépendent toutes les régies des recettes, ni la direction générale de l’émigration – immigration, ni la direction générale de la police , ni son directeur de cabinet n’ont accepté de l’aider dans cette manœuvre de conspiration contre les institutions de la République et d’extractions frauduleuses des fonds publics à des fins personnelles, égoïstes et partisanes. C’est ce refus républicain et collectif de se soumettre à toutes ses injonctions et ses actes de trafic d’influence, de menaces et de manipulations, rythmé par de violents échanges et de désertion des lieux de service qui a fini par faire éclater au grand jour cette affaire d’attribution du marché de la gestion des cartes nationales d’identité et des cartes de séjour à Almadina. Une affaire qui touche à l’un des domaines les plus substantiels de la République, celui de la souveraineté nationale, de la sécurité publique, et de la défense de l’intégrité du territoire. Une affaire qui traite de l’épineuse et hautement sensible question de la traçabilité des mouvements des biens et des personnes.
Ainsi donc, après avoir réussi, grâce au moyen des fiches mensongères et des délations, à écarter le centrafricain Dominique Yandocka et les Israéliens de la gestion de ces documents administratifs, par l’annulation pure et simple de leurs contrats dûment signés, voilà notre brave général qui passe le plus clair de son temps à faire des selfies avec des rebelles et qui est responsable de l’attaque de la délégation gouvernementale par les éléments de l’UPC d’Ali Darass, à Bambari, le 10 janvier 2019, lors de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation net de la femme, en pleines manœuvres de passation du marché de la production des cartes nationales d’identité et des cartes de séjour à l’entreprise Almadina dont lui et le premier ministre Sarandji seraient actionnaires, non sans lui avoir déjà confié le traitement et la délivrance des permis de conduire et des plaques d’immatriculations.
Voilà une nouvelle affaire de scandale qui éclate dans les entrailles du gouvernement, dans laquelle se trouve empêtré jusqu’au cou le ministre de l’intérieur en charge de la sécurité publique, l’un des parents du président de la République, et qui touche à la sécurité du peuple centrafricain. Une affaire d’attribution des documents de souveraineté à un étranger et surtout à un terroriste. Car terroriste, Nassour l’est. En effet, selon des informations crédibles et de sources policières, ce sulfureux et véreux opérateur économique ne serait pas à ses premières gestions des documents administratifs. Il exerçait ces mêmes activités en République Démocratique du Congo et avait eu des démêlées avec les proches du président Kabila. Arrêté, il avait réussi à s’échapper pour atterrir en terre centrafricaine, à l’époque du président Bozizé. Pour des histoires des mêmes casseroles, il avait failli être arrêté et s’était retrouvé au Liban. Quelques années plus tard, il sera de retour en Centrafrique, d’abord à Nola et ensuite à Bangui.
Qu’est ce qui le fait si tant courir en Centrafrique ? Comment peut – on confier la gestion des cartes nationales d’identité et des cartes de séjour à un homme d’une telle moralité et au passé lugubre et somme toute à un opérateur économique qui ne dispose pas d’un RIB ? Comment un opérateur économique dont le but consiste à exercer des activités génératrices de revenus et créatrices d’emplois et des richesses, doit – il installer son bureau dans les locaux de la primature ? Le premier ministre Ngrébada sait – il au moins que son ministre de la sécurité publique est sous de fortes pressions de la part de cet homme qui est financé par le Qatar ?