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Une épidémie de rougeole et de coqueluche déclarée dans la sous-préfecture de Kaga-bandoro

Publié le mercredi 10 juillet 2019  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par DR
Le Ministre de la Santé et de la Population, Pierre Somsé
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Bangui. Le ministre de la Santé et de la Population, Pierre Somsé, a déclaré, lors d’un point de presse mardi à Bangui, l'existence d'une épidémie de rougeole et de coqueluche dans la sous-préfecture de Kaga-bandoro (388 km au Nord de Bangui).


Au cours de la période du 1er au 30 juin 2019, la préfecture de la Nana-Gribizi a notifié 118 cas suspects de rougeole et coqueluche, dont deux décès et les 15 premiers prélèvements sur 17 personnes envoyés à l’Institut Pasteur de Bangui se sont avérés positifs, a indiqué Pierre Somsé.

Le membre du gouvernement a relevé que les facteurs de risque de cette maladie sont les enfants non vaccinés, malnutris et ceux présentant des carences en vitamine A.
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Selon lui, le département de la Santé a pris des mesures de contrôle, dont le renforcement de la surveillance de la maladie, l’isolement et la prise en charge médicale gratuite de la personne malade, la dotation de la formation sanitaire de la zone en équipements, la vaccination de routine et la campagne de vaccination de masse.

Pierre Somsé a par ailleurs demandé à toutes les familles de veiller à ce que les enfants de zéro à cinq ans soient vaccinés, du moins pour ceux qui ne le sont pas encore.

Dans son sillage, le directeur de la pharmacie des laboratoires et de la médecine traditionnelle, le docteur Junior-Romuald Ouéifio-Nguérénam, a fait la restitution de la rencontre régionale d’enquête et d’analyse de cas sur le crime pharmaceutique en Afrique centrale, organisée par l’Interpol à Yaoundé, au Cameroun du 25 au 26 juin dernier.

Junior-Romuald Ouéifio-Nguérénam a fait savoir que l’enjeu de la rencontre de Yaoundé était de faciliter la coopération entre le service de répression, de faciliter les échanges d’informations, d’identifier et de réduire les réseaux criminels qui sont impliqués dans la production et la vente des médicaments illicites.

« L’autre enjeu est d’alerter les patients à court d’information sur le risque des produits contrefaits, mais aussi de pousser les autorités à sensibiliser le public sur le danger que représente les faux médicaments », a-t-il ajouté.

Selon lui, l’Interpol a réaffirmé son entière disponibilité à soutenir la République centrafricaine dans la lutte contre la criminalité pharmaceutique à travers les renseignements, les arrestations, les démantèlements des réseaux des trafiquants des faux médicaments, tout en souhaitant l’actualisation de la coordination nationale multisectorielle des points focaux d’Interpol.
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