Les questions de sécurité sont encore ce mardi au menu de la presse centrafricaine qui s’interroge notamment sur la réelle mission de la MINUSCA et des forces Sangaris, apparemment incapables d’arrêter le cycle de la violence, sans oublier les supputations sur la présence ou non en Centrafrique de l’ancien chef rebelle, Baba Ladé
‘’Bambari : La population monte en créneau contre la passivité de la Minusca », titre Le Démocrate quand Centrafric Matin note que ‘’La passivité, l’attentisme et le non respect du mandat de Sangaris et de la Minusca, viennent d’être décriés par Alexandre Ferdinand Nguendet ». Le même journal d’ajouter : ‘’les faits sont têtus et l’exécutif totalement démissionnaire : Ndélé, Kaga-Bandoro et Bambari dans l’œil du cyclone ».
‘’Le Conseil National de Transition est outré de ce qui se passe dans ces localités des provinces Bambari, Kaga-Bandoro et Ndélé. Cependant le silence est d’or du côté de l’exécutif. Les tueries se poursuivent allègrement comme si de rien n’était », déplore Centrafric Matin non sans relever : ‘’et pourtant sur place à Bambari, Sangaris et Minusca disposent d’un arsenal de guerre véritablement impressionnant ».
De son côté Médias+ met l’accent sur ‘’le faux jeu de la communauté internationale en Centrafrique » axé sur le business humanitaire : diviser pour mieux régner et deux poids deux mesures.
‘’Les forces étrangères présentes en Centrafrique ont plusieurs fois procédé à des opérations de désarmement du secteur Boy-Rabe dans le 4è arrondissement de Bangui mais jamais elles n’ont daigné procéder au désarmement de l’enclave musulmane du 3è arrondissement qui est la plus grande poudrière de Bangui. N’est-ce pas là, manifestement une situation de deux poids deux mesures ? », s’interroge Médias+
Et Le Citoyen de se demander : ‘’que font les forces étrangères de la fameuse mesure de confiance ? ‘’. ‘’De par les évènements qui se sont déroulés ces derniers temps à Ndélé, Kaga-Bandoro et Bambari etc., le Centrafricain lambda se demande de ce que font exactement les forces étrangères en Centrafrique de leur fameuse mesure de confiance », souligne Le Citoyen.
Sur tout autre plan, L’Agora écrit : ‘’Baba Ladé en fuite aperçu dans un village entre Kabo et Batangafo pour rejoindre Adam Nourredine, Joseph Zoundeko et Ali Darass ? ».
Pour ce confrère, l’ancien chef rebelle et préfet de Grand Sido Baba Ladé est sur le sol centrafricain, précisément à 25 KM de Bateldjé à Kabo. ‘’C’est aux environs de 11 heures locales que Baba Ladé est arrivé dans ce village avec ses quelques éléments tous armés », souligné L’Agora.