Après une longue journée de travail, les ennuis ne font que commencer pour Mélanie. Car à l’instar de nombreux Banguissois, elle se trouve en conflit avec un propriétaire qui menace d’augmenter son loyer. De 15.000 Fcfa (environ 22 euros) à 25.000 Fcfa par mois.
"Je n’ai pas les moyens de payer une telle somme, je risque de devoir partir d'ici", s'inquiète la jeune femme, habitante du quartier PK5 de la capitale centrafricaine.
Vendeuse au marché central, elle voit le prix de ses légumes fluctuer au gré des aléas du transport par la route, dans un pays enclavé qui importe 80% de ses biens de consommation.
Bangui souffre d'une pénurie de logements et de l’augmentation des loyers accentuées par l'arrivée en 2015 de la mission des Nations unies (Minusca).
Avec un PIB par habitant de 371 euros, la population centrafricaine est l’une des plus miséreuses au monde.
Depuis l'éclatement des grandes violences en 2013, et malgré une accalmie précaire depuis la signature de l’accord de paix de Khartoum en février, les habitants de la province continuent d’affluer dans le havre de relative sécurité qu’offre la capitale.... suite de l'article sur Autre presse