A Bangui, la fronde monte contre la tenue du sommet de Brazzaville, prévu du 21 au 23 juillet 2014. Lors de ce forum, il est prévu de faire signer un cessez-le-feu aux belligérants, anti-balaka et Seleka, et de dessiner un cadre pour le futur dialogue politique national en présence de représentants de l’ensemble de la classe politique. Mais la perspective d’un nouveau sommet hors de Centrafrique pour décider du sort du pays déplait profondément au sein de cette classe politique, mais aussi du côté de la société civile.
Les opposants au forum de Brazzaville sont sortis du bois. Les partis politiques et la plateforme religieuse, c’est-à-dire les leaders des communautés catholique, protestante et musulmane, ont publié une déclaration commune dans laquelle ils qualifient « d’inopportun » le déplacement à Brazzaville pour régler « le problème centrafricain ». « C’est une question de principe », explique le pasteur Nicolas Guerekoyamé-Gbangou de la plateforme religieuse.
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