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Centrafrique : Probable motion de censure contre le gouvernement, le président Touadéra doit sanctionner absolument

Publié le vendredi 19 juillet 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
Le
© Autre presse par DR
Le siège de l`Assemblée Nationale situé dans le 4e arrondissement de Bangui, le 15 février 2019
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Le gouvernement que dirige le premier ministre Firmin Ngrébada est menace par une nouvelle inquiétante qui provient de l’Assemblée Nationale. Cette menace, c’est bel et bien le feuilleton sur l’affaire d’enquête parlementaire à Bozoum et celui concernant l’attribution de marché de confection de carte nationale d’identité (CNI) à la société Al-madina par le Ministère de la sécurité publique.

Pour rappel, l’exploitation d’un site d’Or par des sociétés chinoises à Bozoum près du fleuve Ouham a causé un malentendu soulevé par les populations de la localité et que le gouvernement s’est saisi du dossier pour gérer. Pour tirer l’affaire au clair, une enquête parlementaire a été diligentée dans la région pour des mesures idoines. L’affaire concernant d’attribution du marché de la confection de la CNI à la société libanaise Al-Madina qui fait tache d’huile ces derniers temps.

En vérité, en vérité, il est temps que le président sort de son silence vis-à-vis des ministres et autres personnalités nommées à de postes de responsabilité qui veulent toujours souiller son régime à travers des actes gravissimes qui sont contraire à sa vision politique et à la Constitution du pays.

Le président de la République Faustin-Archange Touadéra a clairement situé sa position qu’il est venu à la tête du pays pour réformer les choses avec la politique de RUPTURE. Voilà que le Chef de l’Etat a fait confiance à certains compatriotes pour l’aider dans la mission qui lui est confiée par le peuple centrafricain.

Cette confiance accordée a ouvert un boulevard à certains ministres qui sabotent la mission gouvernementale, pensant qu’ils sont intouchables voire inamovible. Mais, alors qu’ils oublient que la vie d’une République n’est pas une blague. Comment comprendre que certains ministres biens connus, les DG et autres personnalités responsabilisées se permettent de fouler aux pieds les lois du pays, engagent le bras de fer avec la Haute autorité du pays, en refusant de traduire dans les faits sa vision politique ?

C’est vraiment aberrant d’assister à ce que nous constatons ces derniers temps avec ces ministres qui ne veulent pas obtempérer aux consignes de bonne gouvernance qui leur sont assignés. C’est regrettable pour ceux qui se disent ministre de la République alors qu’en réalité, ils trahissent le peuple centrafricain à travers les actes ignobles qu’ils posent.

Monsieur le Président, l’heure est grave pour votre régime que certaines personnes malintentionnées s’amusent avec. Faustin-Archange Touadéra dispose d’un mandat qui doit être achevé avec beauté. Alors que certains de ceux qui sont appelés à l’aider dans la mission, prouvent clairement qu’ils sont contre sa réussite et ils sont prêts à le désavouer d’ici la fin de son premier quinquennat et de naviguer dans un autre « bateau politique ».

C’est pourquoi, il est temps que le Chef de l’Etat ne doit plus faire les yeux doux à ceux qui torpillent la mise en œuvre du processus de la reconstruction du pays.

Comme cela est le cas sur le banc de l’école, les mauvais élèves sont toujours ergotés, disant châtiés conformément à éventuelles fautes commises. Le président Touadéra se saigne jour et nuit pour son peuple cependant que, d’autres profito-situationnistes s’en fichent de la détermination du président Touadéra qui gouverne le pays en toute détermination politique.

Revenons sur le dossier concernant les affaires qui bouillonnent ces derniers temps pour dire que, le président Touadéra à qui nous faisons confiance pour sa franchise, doit FRAPPER les ministres qui font tort à son régime. Déjà au niveau de l’Assemblée Nationale, les menaces pèsent déjà sur une probable motion de censure contre sur le gouvernement.

Le premier ministre Firmin Ngrébada est averti et c’est son gouvernement qui est en danger. Le mot d’ordre vient d’être donné par les élus de la Nation qui proposent d’interpeller le gouvernement dans les jours à venir si le président de la République et son premier ministre ne prennent pas leur responsabilité vis-à-vis des ministres qui font la honte du pays.

@Bienvenu Andalla,
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