Vendredi 19 juillet, l’ONG Human Rights Watch a rendu publique son enquête sur le massacre d’au moins 46 civils, le 21 mai dernier, dans trois villages de la région de Paoua, dans le nord-ouest de la Centrafrique. Basé sur de nombreux témoignages de survivants, ce rapport est accablant pour le groupe armé des 3R de Sidiki Abbas.
Ce rapport met à mal la version des 3R, qui ont parlé tout de suite après ce massacre d’un acte commis par des « combattants agissant de leur propre chef ». Le groupe armé s’est contenté de livrer trois hommes présentés comme les responsables de ce crime. Après avoir enquêté sur le terrain dans la province d’Ouham Pendé, HRW parle d’un « crime de guerre » et estime qu’il s’agit de « tueries planifiées ».... suite de l'article sur RFI