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Dans la capitale de République centrafricaine, les logements manquent et les loyers flambent

Publié le dimanche 21 juillet 2019  |  lavieimmo.com
Cérémonie
© Présidence par DR
Cérémonie de l’inauguration des 100 logements sociaux construits a Sakai (Commune De Bimbo)
30 novembre 2018. Inauguration par le Président de la République de 100 logements sociaux construits à Sakai (Bimbo) avec le soutien du Royaume du Maroc.
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Bangui, la capitale du pays, souffre d'une pénurie de logements et d'une forte hausse des loyers. Mais les habitants de la province continuent d'affluer dans le havre de relative sécurité qu'offre la capitale.

(LaVieImmo.com) - Après une longue journée de travail, les ennuis ne font que commencer pour Mélanie. Car à l'instar de nombreux Banguissois, elle se trouve en conflit avec un propriétaire qui menace d'augmenter son loyer. De 15.000 Fcfa (environ 22 euros) à 25.000 Fcfa par mois. "Je n'ai pas les moyens de payer une telle somme, je risque de devoir partir d'ici", s'inquiète la jeune femme, habitante du quartier PK5 de la capitale centrafricaine. Vendeuse au marché central, elle voit le prix de ses légumes fluctuer au gré des aléas du transport par la route, dans un pays enclavé qui importe 80% de ses biens de consommation.

Bangui souffre d'une pénurie de logements et de l'augmentation des loyers accentuées par l'arrivée en 2015 de la mission des Nations unies (Minusca). Avec un PIB par habitant de 371 euros, la population centrafricaine est l'une des plus miséreuses au monde. Depuis l'éclatement des grandes violences en 2013, et malgré une accalmie précaire depuis la signature de l'accord de paix de Khartoum en février, les habitants de la province continuent d'affluer dans le havre de relative sécurité qu'offre la capitale.

"Chaque propriétaire est libre de fixer son prix"
A ces nouveaux arrivants s'ajoutent ceux qui ont fui leur quartier en raison des violences intercommunautaires. Dans les 2ème et 6ème arrondissements, notamment, la population et les loyers ont considérablement augmenté depuis la crise. "Le secteur n'est pas encadré, chaque propriétaire est libre de fixer son prix", déplore Jean Bosco, directeur des services techniques de la mairie de Bangui.
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