Jusqu’où l’aventure des criminels du groupe armé 3R va-t-elle prendre fin ? A quand les populations de la préfecture de l’Ouham-pendé vont aspirer à une quiétude face à ces séries de massacres qu’elles ne cessent de subir de la part des « omnivores » élevés par Sidiki Abass, leur chef et son bras droit politique Issa Bi-Hamadou, le maire de la Commune d’élevage de Niem-Yéléwa qui est actuellement le ministre délégué chargé de la décentralisation ? C’est toute une question qui mérite une attention particulière et qui doive trouver une réponse prompte.
Le mercenaire camerounais de la région de Ngaoundéré qui élu domicile en Centrafrique dans le village Koui (situé non loin du village Nièm-yéléwa dans le Nord-Ouest du pays) dans l’Ouham-Pende, pense que rien ne peut lui arriver même s’il tue, vol, viol et rend ingouvernable cette région. En créant son groupe criminel dénommé 3R, ce vampire patenté de Sidiki œuvre dans son aventure sanguinaire grâce à certains ressortissant de cette région, à majorité des peulhs qui lui vendent leurs âmes.
La première personne qui s’aligne derrière Sidiki pour ses intérêts égoïstes, c’est bel et bien le ministre Issa Bi-Hamadou, maire de la Commune d’élevage de Nièm-yéléwa qui fait son entrée dans la politique à l’époque de la transition en étant conseiller national. Avec l’arrivée du président Touadéra au pouvoir, celui-ci est nommé conseiller à la présidence de la République après d’être désigné ministre délégué en charge de la décentralisation au lendemain de la signature de l’Accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés.
Souvenons-nous des massacres de plus de 46 civils survenus dans les villages Koundjili, Bohong, Lemouna…dont les auteurs sont les combattants des 3R et que la responsabilité directe de Issa Bi-Hamadou est impliquée dans ces crimes odieux qui ont fait le tour du monde (rapport human right watch, ndlr).
Au moment où les autorités sécuritaires et judiciaires plongent dans une enquête profonde en vue de mettre fin aux agissements criminels des 3R, Sidiki Abass et Issa Bi-Hamadou qui roulent les garants et les facilitateurs de l’Accord de paix dans la farine, pensent encore que cela ne suffise et ces deux chefs des 3R viennent d’assassiner, dans la journée du 20 juillet 2019, le directeur de l’école privée catholique de Nièm-yéléwa. Oh mon Dieu !
C’est un crime de trop ! Mais quelle est la vraie intention cachée derrière tous ces combats politiques de cerveaux des 3R ? Selon certaines sources bien informées, Issa Bi-Hamadou le ministre-maire de Nièm-yéléwa n’est pas toujours rassasié et boude du fait qu’il est nommé ministre-délégué. Pour ce dernier, il doit être nommé ministre-plein à la tête d’un Département ministériel.
Ce serait la raison qui pousse Issa Bi-Hamadou a sommé Sidiki Abass à commettre davantage les crimes sur le terrain afin que des propositions politiques lui soient faites, dans le seul but, d’être nommé à un autre poste élevé au haut sommet de l’Etat. L’opinion nationale et internationale est située sur l’intention criminelle de Sidiki dans l’Ouham-pende. Issa Bi-Hamadou, celui qui est qualifié d’assoiffé de poste politique pense qu’il va tromper le président Touadéra et le premier ministre Ngrébada jusqu’à quand ? Certainement, de mesures seraient déjà prises pour que le rêve criminel de ces tueurs à gage prenne fin.