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Centrafrique, près de six mois après l’accord de paix, rien ne change

Publié le mercredi 24 juillet 2019  |  Autre presse
Réunion
© Autre presse par DR
Réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation en Centrafrique, au siège de l`ONU, à New York, le 21 février dernier, quelques jours après la signature d’un accord de paix.
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Explication

Signé le 6 février au Soudan, l’accord de paix entre quatorze groupes armés et le gouvernement centrafricain (RCA) est au point mort.

Mankeur Ndiaye, l’émissaire de l’ONU pour la RCA constate chaque semaine de 50 à 70 violations de cet accord par les groupes signataires. Une catastrophe pour les civils.
On tue toujours en Centrafrique près de six mois après l’accord de paix de Khartoum. Et toujours selon le même schéma : des hommes appartenant aux quatorze groupes armés signataires de l’accord en tuent d’autres, des civils, des commerçants, des villageois. Publiquement, et sans être poursuivis. L’impunité et la loi du plus fort règnent dans l’ensemble du pays, devenu le Far West de l’Afrique centrale.

Puisque aucun des groupes armés n’a sérieusement déposé les armes, puisque leurs chefs ou leurs hommes sont nommés conseillers militaires à la primature, ministres, préfets ou sous-préfets, les rebelles et les miliciens jouissent d’une impunité quasi-totale sur 80 % du territoire sous leur contrôle.

D’autant qu’ils sont reconnus par les autorités de Bangui, mais aussi, de fait, par les grandes institutions – ONU et Union africaine – ou les partenaires directs de Bangui, Russie et pays de la sous-région. La France, qui voit sa tutelle sur ce pays fondre comme neige au soleil, affiche pour sa part un silence embarrassé.
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Plus d’un millier de violations de l’accord en 5 mois

Samedi 20 juillet, le directeur de l’école privée catholique de Niem-Yelewa, dans la Nana-Mambéré, a été assassiné par un homme armé, selon le site centrafricain d’actualités Corbeau News.

Parmi les autres drames récents qui ont frappé le pays, celui du 11 juillet à Bangui. Au motif qu’un commerçant du quartier PK5 refusait d’être racketté, une fois de plus, par l’un de ces groupes armés, sa maison a été attaquée à la grenade en représailles. Le commerçant est mort. Aussitôt après, des échanges de tirs ont éclaté entre commerçants du PK5 et groupes armés, faisant six morts et au moins 15 blessés dans les deux camps.
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