Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), l’un des 14 groupes armés ayant signé début février l’accord de paix avec le gouvernement centrafricain, va désormais renoncer définitivement à la lutte armée, a déclaré vendredi le chef du groupe Nourredine Adam.
D’après celui-ci, le pouvoir central a su faire preuve de sa bonne foi en direction de la population du nord-est du pays à travers d’une série d’actions concrètes, d’où la "cessation immédiate, complète et irrévocable des hostilités ainsi que de toute forme de violence armée" du FPRC.
En juin dans la ville de Birao (extrême nord-est), le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a lancé un important projet de santé, et la construction d’une maternité et d’un collège d’enseignement général.
Mercredi dernier, dans la ville de Ndélé (nord-est), M. Touadéra a procédé à l’inauguration d’un important pont sur le cours de Bamingui et à la pose de la première pierre d’un lycée.
Le chef du FPRC a dit se conformer aux dispositions de l’accord de paix. Il a demandé au gouvernement de concrétiser celui-ci dans les meilleurs délais, et a appelé la communauté internationale à accompagner ce processus.