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Ombella M’Poko : Le centre de santé de Pata confronté à de nombreuses difficultés

Publié le lundi 29 juillet 2019  |  RADIO NDEKE LUKA
La
© Autre presse par DR
La pharmacie sans médicaments du centre de santé de Pata dans l`Ombella M`Poko, le 18 juillet 2019
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Le centre de santé de Pata situé à 60km de Bangui sur la route de Damara dans l’Ombella M’Poko fait face à de multiples difficultés parmi lesquelles le manque de personnel qualifié et de médicaments. A cela s’ajoute l’état de dégradation du bâtiment. Le constat a été fait sur place dans ce village par Radio Ndeke Luka le vendredi 19 juillet.

Le bâtiment de 12 mètres sur 5 a été inauguré en 1998. Selon les récentes statistiques sanitaires disponibles au bureau du chef de centre, Hippolyte Délétinou, 12.504 habitants sont appelées à se soigner dans ce centre de santé qui manque de personnel qualifié.

"Nous avons un problème de personnel qualifié. Tous ceux qui exercent sont des secouristes. A cela s’ajoute le manque de laborantin", a expliqué Hippolyte Délétinou. Le centre de santé de Pata dispose des services pour apporter les premiers soins nécessaires à la population. "Nous avons la maternité, le service de médecine, le laboratoire, la pharmacie et deux salles d’hospitalisation pour sept lits", a-t-il précisé ajoutant que la literie est insuffisante pour accueillir les malades.

A la pharmacie, les rayons réservés aux produits sont vides. "Nous n’avons pas de médicaments. C’est le comité de gestion qui nous a doté en médicaments essentiels pour des cas d’urgence", a regretté Hippolyte Délétinou.

Au village Pata "l’amibe et la bilharzie sont les deux parasites qui font rage en plus de la gale qui vient de faire son apparition", a souligné M. Délétinou indiquant que la population fait aussi face à "la filariose". Il a également noté que "80% des habitants souffrent du paludisme".

La dégradation avancée du bâtiment reste et demeure l’une des préoccupations majeures du chef de centre. Il lance un SOS au Gouvernement et aux partenaires œuvrant dans le domaine de la santé de réfectionner ce bâtiment et le doter en médicaments.

"Le centre est en voie de destruction. Nous demandons au Gouvernement et aux ONG de nous aider au risque de le perdre".
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