La classe politique centrafricaine s’agrandit avec la naissance de l’« Alliance pour la Renaissance et l’Emergence de la Centrafrique (ARECA) » qui a vu le jour lundi 29 juillet 2019 à l’hôtel Ledger Plaza de Bangui. Ce parti politique a été créé dans le but de corriger les imperfections nationales du passé de la République Centrafricaine axé sur la mauvaise gouvernance, consécutive de la crise militaro-politique de 2013.
Son président fondateur, M. Bertrand Kemba avait à ses côtés le président de la délégation spéciale de la ville de Bangui, Emile Gros Nakombo et de l’ancien parlementaire, Clotaire Saulet Surungba.
Sept raisons sont à l’origine de la création de ce nouveau-né des partis politiques en Centrafrique : absence d’espace d’expression pour la diaspora à travers une institution reconnue au pays ; difficultés et entraves de tous genres pour mener des projets au pays, alors que partout ailleurs, dans une situation post-conflit, la diaspora, vecteur d’échanges entre les pays d’accueil, constitue une force de propositions et d’actions dans tous les domaines possibles ; vu les difficultés d’interventions en association ou individuelle, la création d’un parti devenait nécessaire pour solliciter le suffrage du peuple au même titre que les partis politiques ; absence d’un parti des Centrafricains de l’extérieur par rapport à ceux du pays mais un mélange des deux entités avec leurs compétences et expertises respectives et beaucoup de projets seront présentés pour le relèvement de notre pays. Cela n’est possible qu’en ayant un nombre significatif d’élus à l’Assemblée pour peser sur les grandes décisions et orientations du pays.... suite de l'article sur Autre presse