L’un des paragraphes de l’Accord politique de paix et de la réconciliation (APPR) a prévu que ses garants et facilitateurs puissent faire le point sur sa mise en œuvre à tout moment. La dernière consacrée à cet Accord de paix, accouche d’un résultat satisfaisant de la part du gouvernement alors que du côté de quelques groupes armés, on enregistre des énormités considérables en ce qui concerne la violation dudit Accord.
Depuis puis près de deux mois, ces mêmes groupes armés récalcitrants, qui mettent à mal la quiétude des populations civiles continuent voire d’enfoncer encore le clou de cet Accord. Il vous souviendra que ces derniers temps, certaines préfectures du pays se sont confrontées à de divers problèmes d’ordre sécuritaires, entre autres, les bavures survenues au village Ngoulaka vers Bambari, des éléments armés assimilés aux combattants de l’UPC ; L’affrontement entre les éléments du FPRC et ceux du MLCJ à Amdafock ; et les exactions dont font preuve les éléments du mercenaire de Sidiki Abass des 3R dans l’Ouham-pendé.
Si l’on se tient à la conclusion de l’APPR, les garants et facilitateurs devront s’en tenir de près à sa mise en œuvre, disant d’être rigoureux et sceptiques du moment où l’une des parties prenantes font preuve de violation. Et c’est vrai ! La partie prenante de cet APPR, ce sont les groupes armés qui ne jouent pas franc-jeu et qui méritent d’être « FOUETES » pour que le peuple centrafricain soit totalement en paix.
De la manière où les autorités respectent leur engagement, d’un côté les groupes armés ne font que torpiller les choses pour rendre le pays totalement ingouvernable et instable. Donc, il est temps que les garants et les facilitateurs de l’APPR tiennent à leur engagement pour que le relèvement du pays soit une réalité.