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L‘arrestation de Baba Ladé principal sujet de la presse centrafricaine
Publié le jeudi 11 decembre 2014 | Agence de Presse Africaine
© Autre presse par DR
Quelques journaux centrafricains |
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Bangui (Centrafrique) - L’arrestation du chef rebelle d’origine tchadienne, le Général Baba Ladé fait ce jeudi la Une de la presse centrafricaine qui revient de long en large sur cette affaire.
L'Hirondelle titre : ‘'Baba Ladé a cessé de se balader'', là où le Quotidien de Bangui affiche : ‘'L'ONU annonce l'arrestation de Baba Ladé'' et La Fraternité : ‘'Baba Lade arrêté et gardé à la maison d'arrêt de Ngaragba''.
‘'Sous le coup d'un mandat d'arrêt émis par le procureur général près le Tribunal de Grande Instance de Bangui, le chef rebelle d'origine tchadienne, le général Baba Ladé a été arrêté à Kabo, son fief dans le nord-ouest de la RCA'', rapporte Le Quotidien de Bangui.
‘'Baba Ladé, le chef rebelle tchadien a été intercepté avec quelques de ses hommes surarmés. Il a tenté de se présenter comme un cadre militaire de la séléka. Mais, comme son identité était partagée alors nos éléments l'ont démasqué et arrêté. Il n'y a pas eu de combat entre les deux parties'', indique, de son côté, La Fraternité, ajoutant qu'il ‘'se trouve actuellement à la maison d'arrêt de Ngaragba''.
Pour L'Hirondelle, c'est la fin d'un épisode de l'un des bourreaux qui a suffisamment donné de la mort à des centaines de milliers de Centrafricains. ‘'La suite de son histoire s'écrirait-elle devant les tribunaux centrafricain, tchadien ou à la CPI ?'', s'interroge ce confrère.
Et L'Hirondelle d'ajouter : ‘'Comme nous l'avons chanté depuis le début de cette semaine, le chef rebelle tchadien Baba Ladé se trouverait bel et bien sur le territoire centrafricain, le seul Etat au monde où tous les bandits et déchets sociaux de la planète peuvent se reposer sans être inquiétés''.
En relativisant la présence sur le sol centrafricain des chefs rebelles, Centrafric Matin identifie la RCA à un ‘'réservoir de tous les criminels, les délinquants, les bandits de grand chemin parce que ventre mou''.
‘'Bozize, général de son Etat n'a pu déloger Joseph Kony. Il s'en est accommodé jusqu'à sa chute. Joseph Kony, criminel de la pire espèce ravage le sud-est de la RCA depuis 2008 jusqu'à ce jour. Sa tête a été mise à prix par les Etats-Unis, un pays lointain. Joseph Kony n'a jamais fait partie des soucis des dirigeants centrafricains'', déplore Centrafric Matin.
KG/cat/APA
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