Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : Les salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat qui n’occupent pas leurs postes d’affectation seront coupés

Publié le samedi 3 aout 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
Ouverture
© Agence Centrafrique Presse par DR
Ouverture à Bangui de la 1ère session ordinaire du Conseil Economique et Social
Bangui, 1er Août (ACAP)- La première session ordinaire du Conseil Economique et Social (CES) s`est ouverte, mardi 1er août à Bangui, en présence du ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement, Jean-Christophe Nguinza, représentant du Premier-ministre. Photo: Alfred Taïnga- Poloko président du Conseil économique et social pendant
Comment


En Centrafrique, l’esprit des gens sont toujours gagnés par le fainéantisme, la facilité et l’enrichissement illicite. En premier lieu de ce problème, se trouve bel et bien les fonctionnaires et agents de l’Etat qui sont prêts à réclamer le salaire sans autant travailler comme le faut. Un passage biblique a bien souligné que « Tu mangeras qu’à la sueur de ton travaille ». Mais en RCA, les gens veulent manger sans mouiller le maillot.

C’est dans l’optique de mettre un terme à cet esprit qui n’avance pas le pays que le gouvernement entend couper les salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat qui n’occupent depuis leurs postes d’affection.

En effet, suite à la crise militaro-politique survenue dans le pays en 2013, les fonctionnaires et agents de l’Etat, pour question de sécurité, plient bagage pour rester à Bangui. Après le retour à l’ordre constitutionnel, ces fonctionnaires qui perçoivent régulièrement leurs salaires, refusent de regagner leurs différents postes d’affectation.

Alors que le gouvernement à engager les procédures pour le redéploiement et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, ces fonctionnaires et agents de l’Etat s’entêtent et refusent catégoriquement de regagner leurs postes de service, surtout ceux des provinces.

Pour s’assurer de l’effectivité de la mise en œuvre de l’Accord de paix signé avec les 14 groupes armés, le gouvernement entend la mesurer à travers une opération de contrôle de présence des agents publics. Et c’est qu’a déclaré le ministre de la Fonction publique Jean-Christophe Nguinza lors d’une conférence de presse animé ce 31 juillet 2019.

Pour le ministre, cette opération de contrôle lancé depuis le début du mois de juillet, vise à « à contrôler la présence effective des agents publics sur leur lieu de travail tant à Bangui qu’en province, à s’assurer de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, s’assurer que les salaires sont versés en contrepartie des prestations fournies par le fonctionnaire, sanctionner les cas d’abandon de poste et enfin jauger la bonne foi des groupes armés signataires de l’accord de paix du 6 février 2019 ».

A en croire le ministre de la Fonctionnaires Sur 2857 fonctionnaires et agents de l’Etat contrôlés dans 28 localités couvertes, 180 sont bénéficiaires de permission d’absence et 116 agents sont par contre dans une situation d’absence injustifiée.

Le membre du gouvernement a profité de l’occasion pour mettre en grade les fonctionnaires et agents de l’Etat qui n’ont jamais pris leur poste après leur affection ou nomination et perçoivent indûment le salaire de l’Etat, d’une part, et ceux qui après avoir pris service, ont quitté leur poste pour ne plus revenir, d’autre part.

«Des mesures appropriées seront réservées aux cas d’abandon de poste conformément aux dispositions de l’arrêté portant organisation du contrôle de présence des fonctionnaires et agents de l’Etat», a-t-il prévenu.

Cette opération de contrôle des agents publics qui se réalise sur la base des tableaux d’effectifs a été organisée conjointement par la direction générale de la fonction publique et l’inspection générale des finances, au cours des mois de juin et juillet 2019.
Commentaires