Des informations dignes de foi, de sources très proches de l’assemblée nationale et de certains députés de l’UNDP qui ont vendu leurs âmes à la majorité présidentielle et au régime du président Touadéra, pour de biens matériels, financiers, terrestres et mortels et qui, de ce fait, ont trahi leur parti, ont rapporté à notre rédaction que Mlle Claudia Tarazongo Zakaria, député de l’UNDP de la circonscription de Bogangolo et complice avéré de l’assassinat de l’enfant Bindala, suite à des coups et blessures, à lui volontairement donnés par son père biologique dont elle est la concubine légale et légitime, après avoir déserté sa maison conjugale, sise au quartier NGôh dans le 8ème arrondissement de la ville de Bangui, jouit actuellement de sa totale liberté d’aller et venir.
Alors que la pauvre mère de l’enfant avait exigé sur les antennes de certaines radios de la place que justice lui fût faite, et que l’opinion nationale et internationale, très émue au lendemain de l’annonce de cette triste nouvelle, s’attendait tout naturellement à ce que la compagne de M. Anselme Bindala, député de Ouango 2, auteur principal de ce lâche et ignoble assassinat, fût placée sous mandat de dépôt et écrouée comme son concubin, grande est leur surprise d’entendre dire que l’intéressée n’est nullement inquiétée, boit sa bière, effectue des missions à l’étranger, au su et au vu de tous, tant dans le cadre de ses affaires personnelles que dans celui des activités du parlement panafricain dont le siège est en Afrique du Sud et dont elle est membre. Ces sources affirment même que, comme elle en est l’habitude, cette bonne dame a déjà oublié son concubin et s’est jeté dans les bras d’un autre étalon dont elle en raffole.
Et pourtant, conformément aux dispositions de l’article 118 de la loi portant règlement intérieur de l’assemblée nationale, relatives à la procédure de crime flagrant, suite à son audition par le premier juge statuant sur cette affaire, Mlle Claudia Tarazongo Zakaria a été bel et bien placée sous contrôle judiciaire. Malheureusement, cette décision a été rapportée, le même jour, par un deuxième juge, nommé par sa hiérarchie sur des instructions formellement venues d’en haut. Depuis lors, l’intéressée qui aurait des relations trop personnelles avec l’autorité en charge de la justice et qui est la nièce du président Touadéra, vaque à ses occupations et jouit de son entière liberté, comme si elle n’avait rien à se reprocher.
Quand la justice n’est plus rendue au nom du peuple, mais plutôt en fonction des intérêts du juge et du rang politique et social du justiciable ou du prévenu, alors l’ordre public, le respect des institutions républicaines et l’amour de l’autre disparaissent, dans toute société humaine digne de ce nom, pour laisser s’installer à jamais l’anarchie et le recours systématique à la justice privée.
Tel est fort malheureusement le cas de la République centrafricaine, depuis l’accession du président Touadéra aux commandes des affaires de la cité, le 30 mars 2016.