L’Autorité monétaire de l’Afrique centrale recherche un consultant en vue de mener des investigations sur un probable un réseau de blanchiment d’argent à travers le secteur immobilier.
Le secteur immobilier constitue-t-il un risque pour le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ?
La réponse à cette question n’y paraît pas aussi simple, tout au moins pour la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) qui trouve de réelles motivations d’y mener une enquête.
Dans cette perspective qui rentre en droite ligne du Projet de renforcement des capacités des institutions financières régionales (PRCIFR) de la CEMAC, la Banque centrale est à la recherche d’un consultant devant assurer la présidence du Groupe de travail de l’étude de typologies du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC) sur les risques de blanchiment des capitaux inhérents au secteur de l’immobilier en Afrique centrale.
A en croire cette Institution d’émission monétaire, « l’investissement massif dans le secteur immobilier est susceptible de représenter une technique de blanchiment dont la finalité serait d’intégrer des fonds d’origine criminelle dans le circuit légal». La BEAC qui dispose certainement d’un certain nombre d’indices sur le phénomène, a jugé de l’opportunité d’une mission d’évaluation des tendances de blanchiment des capitaux et des risques de financement du terrorisme, d’accompagnement des Etats dans la mitigation des phénomènes de criminalité financière.
Il en résulte que pour la Banque centrale « le GABAC puisse mener une étude sur les vulnérabilités au blanchiment d’argent liés au secteur de l’immobilier afin d’évaluer l’ampleur du phénomène, d’en identifier les acteurs et les modes opératoires, apprécier l’efficience du dispositif règlementaire, pour proposer les moyens d’éradication ».... suite de l'article sur Autre presse