Depuis l’assassinat de trois personnels chinois d’une société minière dans la localité de Sosso-Nakombo le 4 octobre dernier, les relations diplomatiques entre la République populaire de Chine et la Centrafrique ne sont pas au beau fixe, selon une source proche de la diplomatie de Bangui.
Si beaucoup pensent que l’assassinat l’année dernière des trois sujets chinois serait à l’origine de colère de Pékin contre la RCA, des sources diplomatiques centrafricaines viennent de confirmer à CNC que l’attitude du gouvernement centrafricain vis-à-vis de son homologue chinois après le drame de Sosso-Nakombo serait le point de départ de cette tension diplomatique entre les deux pays.
D’après la même source, plusieurs jours passés après l’assassinat des trois chinois l’année dernière dans le Mambéré-Kadéï, le gouvernement centrafricain n’a pas adressé au gouvernement chinois, par la voie diplomatique, de sincères condoléances du peuple centrafricain.
Pour les dirigeants chinois, ce manque de courtoisie diplomatique montre à suffisance que le pouvoir de Bangui n’a pas pris conscience de la portée de cet acte criminel qui bouleverse profondément le peuple chinois.
Du côté de Bangui, on vient de reconnaître officiellement cette erreur diplomatique, et des manœuvres sont en cours pour tenter de calmer la colère du Pékin.
Justement, pour certains observateurs nationaux, l’embarrassante position du gouvernement centrafricain suite aux dégâts environnementaux causés par les sociétés chinoises à Bozoum, gaga, et Nola explique en partie cela d’autant plus que ces compagnies minières chinoises ont investi, près d’un milliard de francs CFA, pour la confection des tee-shirts, banderole et autres gadgets pour la prochaine campagne électorale du locataire du palais de la renaissance.
Alors, la question que les Centrafricains se posent sur les réseaux sociaux est de savoir s’il est normal de sacrifier la vie de son peuple pour son intérêt personnel.