Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique: Le pouvoir de Bangui face à la fronde des politiciens qui préparent une crise pré-électorale

Publié le samedi 17 aout 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
Le
© Présidence par DR
Le bitumage de la route nationale 1 Baoro-Bouar au centre d’une réunion de travail à la Présidence de la République
Lundi 01 Juillet 2019. Bangui. Le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA a présidé une réunion qui a regroupé les cadres des ministères des Travaux Publics et de l`Entretien Routier ; des Finances et du Budget ; de l`Economie et de la Coopération ; de la Banque Mondiale et de la société SOGEA-SATOM.
Comment


La ville de Bangui fait face ces derniers temps à une sorte de pré-campagne électorale qui bat son plein à tous les niveaux. Des réunions aux congrès en passant les assemblées générales, les sorties politiques et autres manifestations organisées, tout se passe comme si le premier mandat présidentiel de Touadéra a déjà pris fin et que les nouvelles élections c’est aussitôt demain. Alors qu’en réalité et conformément au Code électoral, nous ne sommes pas encore à ce stade et ces diverses manifestations politiques n’ont aucune raison de se tenir à l’heure actuelle.

Même si ces différents partis politiques se préparent activement pour les prochaines élections, c’est aussi normal ! Nous sommes en politique ! Chacun est libre de s’organiser politiquement en attendant le moment opportun desdites élections où le peuple centrafricain aura à trancher net.

Mais, ce que nous voulons mettre en exergue dans ce présent article, c’est le fait que le pouvoir de Bangui doit tenir à l’œil ceux qui se disent des politiciens qui s’agitent dans leur carcan politique, cependant, ceux-là même affûtent leurs « armes » pour perturber le processus électoral en cours.

Primo, les frais attribués à une candidature électorale inquiètent déjà d’autres prétendants qui ne se voient pas à mesure de se lancer dans la course. Cette frange politique préparerait un plan pour contester en sollicitant la revue de ces sommes fixées pour la présidentielle et la législative. Dans le même sillage, il y’a une catégorie d’homme et femmes politiques qui seront inéligibles compte tenu de leur situation judiciaire (ceux qui sont sous la poursuite judiciaire pour des crimes de tout genre, ndlr). Voilà ceux-là également entendent semer, le moment venu, des troubles dans le pays si l’ANE venait à refouler leurs dossiers de candidature.

Secundo, la mise en œuvre du processus électoral qui a accusé déjà un léger retard faute de son financement, va passer à la vitesse supérieure pour rattraper et réussir son agenda. Même si sur le terrain, on assiste à une avancée significative en ce qui concerne le balisage du terrain avec la signature de l’Accord politique de paix et de la réconciliation (APPR), certains politiciens qui sont en décadence totale, estiment pour leur part que le régime de Bangui aurait signé l’APPR expressément avec les groupes armés, dans le seul but de préparer le terrain pour son compte, afin que la campagne électoral lui soit favorable dans les zones jugées « sous contrôle des groupes armés ».

Or, l’APPR comme son nom l’indique, vise à rendre le pays paisible et accessible à tous, sans danger, pour que les prétendants candidats puissent atteindre les électeurs qui les attendent. La crainte des opposants au régime du président Touadéra est simple à comprendre étant donné qu’ils savent très bien que les populations les haïssent pour leur politique politicienne qui a mis le pays dans un état exécrable et qui, grâce à l’arrivée du président Faustin-Archange Touadéra, il reprend progressivement son image d’antan.

Parlant concrètement de ces partis politiques qui cherchent par toutes les voies et moyens, à mettre le pays à feu et à sang en cette période pré-électorale. Les uns parlent de la liberté d’expression qui leur ait entravée, d’autres parlent d’intimidation, menaces…Alors qu’il en est rien et que le pouvoir de Bangui qui agit en toute démocratie, gouverne pour l’intérêt de tous.

Ces partis politiques qui sont contre Touadéra et son gouvernement enregistrent déjà, le résultat de ce qu’il leur arrivera le moment de ces élections attendues ? Disons, c’est l’échec avéré de ces multitudes partis politiques aux prochaines échéances électorales qui font courir leurs militants dans tous les sens.

Le pouvoir de Bangui de son côté, doit tenir son bâton de pèlerin pour corriger les brebis galeuses de son camp. Ces brebis galeuses qui font semblant de soutenir le régime alors que c’est le contraire, ne pourraient pas induire le président Touadéra en erreur. Monsieur le Président, il est temps pour vous de commencer à sanctionner les « traîtres » qui vous entourent actuellement et précisément, ceux qui veulent tailler la part du gâteau à travers le Mouvement Cœur Uni (MCU).

Plusieurs de ceux qui se réclament des militants de la première heure du MCU, ne sont que des « cherchés à manger» qui sont prêts à nier Touadéra comme l’Apôtre Pierre, dans la Bible, l’a fait avec Jésus au moment où il fût par Judas. Si Touadéra pense qu’il est entouré voire soutenu par des gens intègres, c’est le contraire ! Tous ceux qui s’excitent au nom du président et celui du MCU, c’est des profito-situationnistes qui n’ont aucun sentiment de traduire dans les faits, la vision politique du président Touadéra pour son peuple et de son pays.

Donc, il est encore temps pour l’autorité suprême de l’Etat de donner un autre ton à ceux qui proposent d’engouffrer le pays dans une crise pré-électorale, en se constituant dans une fronde en vue de remettre en cause le régime du président Touadéra qui évolue en toute sûreté.
Commentaires