Fort des conclusions d’un rapport de la Cour des comptes, l’ancien président de l’Assemblée nationale centrafricaine, destitué en octobre 2018 sur fond d’accusations de détournements de fonds et de lutte d’influence entre Russes et Occidentaux, a l’intention de saisir la Cour constitutionnelle pour dénoncer ce qu’il qualifie de « putsch ».
Depuis le 26 octobre dernier, il s’était imposé le silence. Mais l’ancien président de l’Assemblée nationale centrafricaine semble désormais déterminé à le briser et, surtout, à repartir à l’offensive contre ceux qui, selon lui, ont décidé de « l’abattre » et ont mené un « misérable putsch » contre lui.
Bras de fer entre Russes et Occidentaux
En filigrane, c’est en fait le clivage entre les Occidentaux et les Russes qui s’est alors joué sur les bancs et dans les couloirs de l’Assemblée centrafricaine.... suite de l'article sur Jeune Afrique