La Cour Constitutionnelle (CC) que préside Mme Danielle Darlan vient de rendre public sa décision sur les dispositions du Code électoral en ce qui concerne quelques points qui font l’objet de certaines divergences entre la CC et l’Assemblée Nationale. Ce qu’on peut retenir en résumé, est que, le quota attribué aux femmes est de 35% et un prétendant candidat, détenteur de la nationalité centrafricaine et qui veut se lancer dans la course législative, peut toutefois candidater dans n’importe circonscription électorale, même s’il n’est pas natif de la localité, mais il est centrafricain c’est tout.
Le processus électoral qui vient d’être engagé par l’Autorité Nationale des Elections (ANE), la Cour Constitutionnelle, le gouvernement avec l’appui des partenaires techniques et financiers, s’est entouré de toutes les dispositions qui nous donneront des élections libres, transparentes et acceptées par tous. Or, il se trouve qu’une inquiétude reste du côté de l’ANE et de la CC qui, le moment voulu, doivent être rigoureuses en qui est de la réception et de la validation des dossiers de candidature.
En toile de fond de ce que nous soulignons, il y’a déjà une manifestation d’une centaine de candidature pour la présidentielle et plusieurs milliers pour les législatives. Voilà que l’intention du vol, détournements, pillages et autres crimes économiques pousse certaines personnes malintentionnées à se positionner pour cette course présidentielle. Quelle est donc la vraie vision de ceux-là qui entendent gouverner voire représenter le peuple d’ici demain ? C’est trop avec un tel effectif de ces prétendants candidats à la prochaine présidentielle !
Si on parle déjà d’une centaine de candidature pour la prochaine présidentielle sans parler des législatives, il y’a lieu de dire clairement que le nombre de ces candidats vont dépasser celui des électeurs. Autrement dit, tous les candidats qui sont eux-mêmes des électeurs, vont s’aligner devant les bureaux de vote pour se faire voter.
C’est la triste réalité de ce que nous connaissons en Centrafrique. Quand il s’agit des élections, tout le monde abandonne ses activités commerciales, son champ…pour s’aligner derrière la politique. Si c’est la démocratie qui l’exige ainsi, chacun est libre et peut solliciter les suffrages d’un peuple, mais la CC doit s’occuper le moment venu, des prétendants candidats qui peuvent être déjà qualifiés de « malheureux » du point de vue de leur profil et dossiers bien entachés des irrégularités confondues.