Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Henri Wanzet-Linguissara, a ouvert, jeudi 22 août à Bangui, les travaux d'un atelier de formation des membres du comité de coordination de la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent, en présence de quelques membres du gouvernement et de la représente adjointe du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Evelyne Bamba, a constaté l’ACAP.
Cet atelier de formation vise à outiller les points focaux dudit comité de coordination sur le mécanisme de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent appelés à être à l'avant-garde sur cette question.
Organisé par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, avec le concours technique et financier du PNUD, cette formation de sept jours va permettre à une trentaine de cadres des différents départements concernés d’être édifiés sur les fondamentaux, le risque de l’extrémisme violent en Centrafrique, la méthodologie pour la formation et la sensibilisation sur la prévention de l’extrémisme violent et la préparation du module de formation par point focal.
Le ministre Henri Wanzet-Linguissara a indiqué que le gouvernement centrafricain se doit de prévenir l’extrémisme violent, qu'il a qualifié de fléau national, appelant la population à y être attentive car la sécurité est l'affaire de chaque Centrafricain, où qu'il se trouve.
Le responsable de la sécurité en appelle à la vigilance du peuple centrafricain pour prêter main forte au moment opportun à tous les collaborateurs œuvrant dans ce domaine.
La représente adjointe du PNUD, Evelyne Bamba, a pour sa part salué les efforts du gouvernement et son engagement sans faille qui permet d’inscrire la République centrafricaine au rang des pays résolument engagés dans la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent.
Elle a réaffirmé l’engagement de l’ensemble du système des Nations Unies aux côtés de l’Etat et de la population centrafricaine.
Il convient de rappeler que la République centrafricaine a adopté en juillet 2018, avec l’appui du gouvernement japonais et du PNUD, sa stratégie nationale de prévention de l’extrémisme violent qui affirme la volonté de l’Etat centrafricain de prévenir les menaces sérieuses et sévères qui gravitent autour de ses frontières.