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Centrafrique : des peuls armes incendient 42 maisons dans les environs de Baboua
Publié le vendredi 12 decembre 2014  |  Centrafrique Libre
Les
© Autre presse par DR
Les Peuls de Centrafrique, une communauté oubliée
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Les peuhls armés continuent les exactions dans certaines provinces de la République Centrafricaine. En plus du nord passé sous le diktat des mbararas, l’extrême ouest centrafricain panse les plaies des passages meurtriers de ces derniers.


En l’espace d’une semaine les peuhls armés ont fait irruption dans deux villages environnant la ville de Baboua incendiant 42 maisons et tuant trois personnes. Il s’agit des villages Belarmon a 40 km et Ndongori a environ 70 km de Baboua.

Pour Benjamin Fionam, Adjoint au Maire de Baboua, c’est depuis la semaine passée que les peulhs ont commencé à commettre des exactions dans les villages environnant Baboua. «C’est au milieu de la semaine dernière que les peulhs armés sont entrés dans le village Belarmon. Ils ont mis la main sur deux jeunes hommes artisans miniers en provenance de Berabohereee à 45 km de Baboua. Ils les ont tués quelques temps plus tard », a raconté l’autorité municipale.

Quelques jours après, les mêmes peuhls sont sortis dans un autre village, situé à 70 km de Baboua. « A Ndongori, les peulhs ont tué une femme sortie à 4heures du matin pour les travaux ménagers. Ils ont brulé 42 maisons », a-t-il dit.

Quatre véhicules des casques bleus ont pu se rendre sur les lieux du drame le jeudi 11 décembre 2014. Une équipe des autorités administratives de la ville s’est rendue précédemment dans les villages concernés. Elles réclament des humanitaires et du gouvernement une intervention d’urgence pour porter secours aux nombreuses victimes des incendies.

« La population a tout perdu et elle manque de tout. Il lui faut des vivres, des abris et d’autres matériels. Nous lançons un appel à l’aide aux ongs œuvrant en Centrafrique pour qu’elles interviennent le plus vite auprès de ces populations », a plaidé Benjamin Fionam.

Les attaques des peulhs dans les environs de Baboua succèdent aux nombreux cas d’enlèvements réclamés par les combattants de FDPC d’Abdoulaye Miskine. Ces prises d’otage ont cesse avec la libération de ce chef rebelle.

Mister
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