Plusieurs personnes sont frappées en cette saison pluvieuse dans la capitale centrafricaine par la grippe qui s’accompagne du paludisme.
Le changement climatique et l’insalubrité en sont les facteurs favorisant selon des spécialistes de la santé publique.
D’habitude, la grippe sévit en saison sèche. Mais cette fois-ci, elle frappe en saison de pluie.
Certains médecins mettent en cause les effets du changement climatique et l’ampleur de l’insalubrité dans la ville de Bangui.
"La grippe est une infection contagieuse et les manifestations sont saisonnières.
Dommage qu’aujourd’hui, nous nous confrontons à un changement climatique qui déséquilibre la nature de ces virus dont on ne put plus contrôler", explique Dr Mack-Allan Gbayanguélé, médecin généraliste qui indique qu’on "ne traite pas la grippe, mais des manifestations qui l’accompagnent".
Parallèlement à la grippe, la capitale centrafricaine enregistre un fort taux de paludisme. Dr Pierre-Marie Douzima du Ministère de la Santé publique, souligne que la montée du paludisme est due à l’insalubrité dans la ville.
"Nous sommes en saison des pluies et il y a des hautes herbes, des flaques d’eaux et à cela s’ajoute le manque d’assainissement.
Le taux de piqûre du moustique qu’on appelle Anophèle qui transmet le paludisme a augmenté", précise Dr Pierre-Marie Douzima qui résume les mesures de prévention "à l’assainissement du milieu".
Le lavage des mains avec du savon, l’observation des règles élémentaires d’hygiène et l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide restent aujourd’hui les moyens les plus efficaces pour barrer la route à la propagation de la grippe et du paludisme.