Centrafrique: « l’URCA milite stérilement, la jalousie, la méchanceté, on ne veut plus être complice de la crise dans notre pays», Dixit Mansour Nimaga et Sabi Mandjo
Publié le lundi 26 aout 2019 | Le Potentiel Centrafricain
La salle de conférence l’hôtel Azimut a servi de cadre ce 24 août 2019 à la conférence de presse, organisée par les démissionnaires (Mansour Nimaga l’ancien 3e vice-président, Sabi Mandjo l’ancien secrétaire général et Pindy Baros l’ancien président de la jeunesse du 3e arrondissement) du parti l’Union pour le Renouveau centrafricain (URCA) d’Anicet-Georges Dologuélé. Il s’agit pour les conférenciers d’éclairer les lanternes de l’opinion nationale et internationale sur la motivation de leur démission, remise le 20 août dernier.
Sourires aux lèvres, s’installant dans une posture sereine devant les journalistes lors de cette rencontre, ces démissionnaires ont pris la parole tour à tour pour justifier les raisons qui les ont motivées à claquer la porte pour abandonner le navire URCA qui, selon eux, est entrain de noyer.
Très relaxe, Sabi Mandjo l’ex-Sg de l’URCA étale une liste exorbitante des faits qui justifient leur départ de l’URCA à quelques mois des échéances électorales. Il s’agit notamment des actes totalitaires dont fait preuve Anicet-Georges Dologuélé, entre autres, la gestion clanique des ressources financières et matérielles du parti ; la prise des décisions au nom du parti sans concerter les membres du bureau ; le manque de collaboration vis-à-vis des cadres dirigeants basé sur la méfiance ; et la mauvaise foi de Dologuélé qui ne veut pas désigner certains militants du parti à participer dans la gouvernance du pays par le régime en place, à l’exemple, la décision par Dologuélé du retrait des ministres de l’URCA dans le Gouvernement actuel. Bref ! La liste des bavures de Dologuélé énumérées est interminable !
Pour ces derniers, il n’y a plus raison de continuer dans une opposition stérile, qui ne fait qu’accoucher de la jalousie et de la méchanceté dans le seul but d’étouffer les efforts engagés par les autorités du pays pour le bien-être du peuple centrafricain.
« Dologuélé ne fait qu’utilise son carnet d’adresse pour bloquer les efforts des autorités légitimement élus, pour des fins politiques de lui-même », A souligné Mansour Nimaga, appuyé par les commentaires virulents de Sabi Mandjo contre Dologuélé qui selon lui, n’a pas la carrure d’une personne qui peut diriger un pays du moment où, il n’arrive pas à gérer parti politique comme il se doit. « Vous dirigez un parti politique en travaillant avec un bureau parallèle, Dologuélé a monté certains cadres du parti contre les autres, nous sommes surpris de son attitude… », Ont-ils souligné aux professionnels des média.
En fin de compte, les démissionnaires ont promis de lancer dans les jours à venir, leur nouveau mouvement qui ne s’aligne pas dans l’opposition, mais proposera des initiatives de développement à ceux qui sont au pouvoir. Autrement dit, le mouvement sera l’émanation des aspirations du peuple et qui va regrouper toutes les couches sociales en vue soutenir les actions du Gouvernement.