Toute la semaine, la principale Ngaragba a fait l’objet d’un contrôle de la part de l’Inspection générale des services judiciaires. Et ce à la demande du ministère de la Justice pour vérifier les conditions de vie des détenus.
Alignés un par un, les détenus se présentent devant l’inspecteur général des services judiciaires. « Qui est le juge qui vous a reçu ? Combien de fois ? Qu’est-ce qu’il vous a dit ? », S’enquiert-il.
Joseph Bindoumi et son équipe vérifient l’avancée des dossiers des détenus. Le constat est sans appel : 800 détenus sur 1 000 sont en attente de leur passage devant la justice. « Il y a des gens qui attendent d’être jugés depuis deux ans, trois ans, quatre ans. Il y a des gens qui en deux ans n’ont été vus qu’une seule fois par un magistrat, pointe-t-il. Donc nous avons remarqué le surpeuplement dû à la lenteur des procédures au niveau de l’examen des causes devant les juridictions. »... suite de l'article sur RFI