Centrafrique : L’opposition en perte de vitesse et perd totalement les pédales de son rôle

Publié le samedi 31 aout 2019 | Le Potentiel Centrafricain

© AFP par Florent Vergnes
Firmin Ngrebada succède à Simplice Mathieu Sarandji, après la signature de l`accord de paix le 6 février à Bangui

Existe-il vraiment une opposition politique en Centrafrique ou nous avons simplement affaire à des cherchés à manger, brigands, assassins et tout simplement, les ennemis du peuple centrafricain ? Jusqu’où cette bande des profito-situationnistes vont conduire leur bateau qui tend vers la noyade ? C’est une véritable honte nationale pour ceux-là qui se disent opposants, mais, sont toujours prêts à vendre leurs âmes au diable contre l’intérêt des centrafricains et celui du pays.

Faisons justement un simple constat sur l’actualité politique en Centrafrique qui évolue avec de très bons signe, alors que, d’un autre côté, les opposants au régime en place, mijotent toutes les stratégies pour rendre chaotique le pays.

Le président Faustin-Archange Touadéra à son arrivée au pouvoir, a tenu compte de la reconstruction son pays, tout d’abord, par la tenue constante du dialogue avec toutes les couches sociales du pays, notamment les groupes armés qui faisaient leurs lois dans certaines régions du pays. Voilà qu’avec cette politique de gouvernance du pays, la situation est revenue à la normale, avec les divers appuis des partenaires au développement. Cette dynamique de dialogue a fini également par accoucher un bon résultat avec l’Accord de paix signé avec les quatorze groupes armés qui se sont engagés à cesser définitivement les hostilités et de soutenir le gouvernement dans son action pour le relèvement national.

Très vexés de voir revenir à la raison les groupes armés, les opposants politiques se fixent encore une autre stratégie, celle de s’aligner derrière certaines associations de la société civile et autres mouvements de revendication contre le pouvoir de Bangui. En quoi se focalisent réellement les partis politiques de l’opposition pour jouer véritablement leur rôle dans une société comme la nôtre ? Négatif ! Il n’y a aucun sérieux dans ce que fait l’opposition centrafricaine qui est en disgrâce et tend vers une destination désastreuse.

Comment comprendre que dans un pays où les éternels partis de l’opposition ne fait que militer dans un sens négatif, dans le seul but de faire traîner le pays dans l’enfer ? Le peuple centrafricain a, heureusement, compris que la démarche de ces opposants politiques ne visent que leurs intérêts égoïstes et n’y est aucune raison de les soutenir.

Les puissances sous régionales voire de l’Occident qui viennent en aide à ces opposants politiques, se sont désengagées définitivement de ce groupes des mafieux politiques de l’opposition qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ces derniers temps, ils comptent avoir le salut de la part de la France, en ignorant que le pays de Macron ne s’inscrive plus dans cette logique qui est celle de déstabiliser un régime démocratique. Vous constateriez que les opposants au régime du président Touadéra reprennent leur destination comme d’habitude, la France. De Meckassoua à Jean-Serge Bokassa, Bertin Béa, Anicet-Georges Dologuélé, Dominique Yandoka…et Alexandre-Ferdinand N’guendet qui vient d’être empêché à l’aéroport pour les faits qui lui sont reprochés par la justice centrafricaine (détournement de plus de 3 milliards de FCFA), les opposants veulent convaincre Paris à soutenir leur plan de déstabilisation du régime de Bangui, malheureusement pour eux, tout est vouer à l’échec et ces derniers sont couverts de honte en pleurnichant.

Voilà que nous avons en face désormais, une opposition politique qui est en perte de vitesse et perd totalement les pédales du vrai rôle qu’elle doit jouer dans un pays.

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