De quels Comité de Réconciliation de Birao et du Comité de mise en œuvre de l’Accord de paix de Birao seraient-ils questions ici? Ceux du temps de François Bozizé Yangouvonda ?
«Devant cette violence inacceptable et le danger qu’elle représente pour les populations civiles innocentes, le Gouvernement demande aux deux parties belligérantes, en l’occurrence le FPRC et le MLCJ, de cesser le feu immédiatement et d’accepter la mise en place d’un processus de résolution de ce conflit, par le biais du comité de réconciliation de Birao, avec l’appui du comité de mise en œuvre de l’accord de paix de Birao.»
Henri Grothe
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COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT
Le Gouvernement exprime sa profonde préoccupation face aux évènements en cours à Birao, où deux groupes armés, signataires de l’accord de paix s’affrontent.
Les premiers rapports qui nous parviennent font déjà état de plusieurs morts et blessés parmi les combattants, de plus de 600 personnes déplacées par la violence des combats, ainsi que des départs de feu dans la ville.
Devant cette violence inacceptable et le danger qu’elle représente pour les populations civiles innocentes, le Gouvernement demande aux deux parties belligérantes, en l’occurrence le FPRC et le MLCJ, de cesser le feu immédiatement et d’accepter la mise en place d’un processus de résolution de ce conflit, par le biais du comité de réconciliation de Birao, avec l’appui du comité de mise en œuvre de l’accord de paix de Birao.
Le Gouvernement demande que cette mission de paix soit respectée par les deux groupes armés et qu’elle soit soutenue par toutes les communautés de Birao sous l’égide du Préfet de la Vakaga en sa qualité du représentant du Président de la République et du Gouvernement.
Le Gouvernement de la République centrafricaine rappelle aux dirigeants des deux groupes armés en cause que ces actes constituent de violation grave de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation signé à Bangui, le 6 février 2019 et que ces violations et tout dommage causé à des personnes ou à des biens, engagent leur responsabilité. Les déplacés se trouvent actuellement sous la protection de la MINUSCA après de laquelle, ils sont allés se réfugier.
Par ailleurs, le Gouvernement félicite les initiatives par la MINUSCA pour entamer cette médiation. Le Gouvernement, par ma voix, demande l’intervention des garants et facilitateurs de l’accord de paix, dans ce processus de médiation.