La prison principale de Ngaragba en Centrafrique, a fait l’objet d’un contrôle de la part de l’Inspection générale des services judiciaires.
Il s’est agi au cours de ce contrôle de vérifier les conditions de vie des détenus. Alignés un par un, les détenus se présentent devant l’inspecteur général des services judiciaires. « Qui est le juge qui vous a reçu ? Combien de fois ? Qu’est-ce qu’il vous a dit ? », S’enquiert-il.
Joseph Bindoumi et son équipe vérifient l’avancée des dossiers des détenus. Le constat est sans appel : 800 détenus sur 1 000 sont en attente de leur passage devant la justice. « Il y a des gens qui attendent d’être jugés depuis deux ans, trois ans, quatre ans. Il y a des gens qui en deux ans n’ont été vus qu’une seule fois par un magistrat, pointe-t-il. Donc nous avons remarqué le surpeuplement dû à la lenteur des procédures au niveau de l’examen des causes devant les juridictions. »... suite de l'article sur Autre presse