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Centrafrique : Simplice-Mathieu Sarandji fait le point sur l’existence du Mouvement Cœurs Unis

Publié le mercredi 4 septembre 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
Le
© Agence Centrafrique Presse par DR
Le Premier Ministre Simplice Mathieu Sarandji
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Le secrétaire exécutif national du Mouvement Cœurs Unis (MCU) Simplice-Mathieu Sarandji, entouré de quelques membres du bureau exécutif dudit parti, a animé une conférence de presse ce 03 septembre 2019 à son siège situé dans le 5e arrondissement de la ville de Bangui. L’objet de cette rencontre avec les professionnels des média, est de situer l’opinion nationale et internationale l’existence du MCU sur l’échiquier politique depuis sa création en 2018. Il a été également question pour le « frère uni» Sarandji, l’actualité nationale, entre autres, l’affaire de détournement à la Mairie de Bangui ; et l’affrontement à Birao entre le FPRC et le MLCJ.

Le secrétaire exécutif national du MCU Simplice-Mathieu Sarandji a rappelé que la création de cette formation politique, en novembre 2018, s’inscrit dans une logique de soutenir le président Touadéra dans sa vision politique et ses projets de société. C’est dans ce sens que l’installation du MCU se fait progressivement sur toute l’étendue du territoire national. La présentation officielle du MCU à la presse, selon Sarandji, a pris du temps, mais mieux ne vaut tard jamais.

Pour Sarandji, chaque centrafricain a le cœur pour le développement de la RCA et si le président Touadéra n’avait pas le souci du pays, il n’allait pas se présenter à la tête de la magistrature suprême de l’Etat ni de créer le MCU. Le MCU a-t-il poursuivi, est un parti qui ne gouverne pas comme les autres, mais se dissocie de la politique politicienne. « Le MCU est un parti rassembleur », a souligné Sarandji qui mesure son propos à qui veut l’entendre. « C’est à cause du mauvais comportement de certains compatriotes que le pays peine à se relever, à se développer », dit-il en rappelant la devise du MCU qui est : l’Unité et la fraternité pour le développement. Donc, pour faire la politique, il faut du courage et la volonté en vue de restaurer la paix et la stabilité dans le pays, de convaincre et non de vaincre.

« Le président Faustin-Archange Touadéra tient à la paix. La guerre n’est pas solution. Si on fait la paix on doit chercher à convaincre ceux qui portent les armes« .

Sur l’affrontement entre les groupes armés MLCJ et le FPRC vers Birao, le secrétaire exécutif national a condamné fermement cet incident au nom du MCU et appelle les protagonistes à faire taire leurs engins de guerre pour la quiétude de la population.

« Je ne suis du genre de ceux-là qui dansent sur la tombe des autres. Lorsqu’une âme tombe, j’ai le cœur qui saigne », Lance M. Sarandji qui a averti les uns et les autres que même s’il y’a des points de divergence en politique ou d’ancrage, mais ce qui est important, c’est l’unité. C’est dans ce sens que le MCU n’écarte personne. Puisque, la soustraction et la division ne sont pas slogan. Mais, c’est l’addition et la multiplication qui sont ses siens. C’est cette formule qui peut conduire les centrafricains vers un lendemain meilleur.

Concernant l’évaluation du MCU à travers son président Faustin-Archange Touadéra, Sarandji de rassurer que c’est aux centrafricains d’apprécier à leur juste valeur ce que font les autorités du régime en place. « On ne se vante pas, c’est le public qui apprécie les avancées de l’heure », Argumente Sarandji qui a renvoyé tout chacun à mesurer la RCA d’aujourd’hui et d’avant 2015. C’est pour dire que le président Touadéra a promis de bâtir son pays, tient à son engagement jusqu’au bout.

En brossant l’actualité avec le scandale de détournement à la Mairie de Bangui dont le Ministère de tutelle a décrié, Sarandji a estimé pour sa part que c’est seule la justice qui départagera la situation, car tout le monde est justiciable. Et donc, les recettes de l’Etat doivent servir de bonne cause, notamment de servir l’intérêt des populations et non de servir à la cause d’une seule personne. « On n’est pas là pour se servir, mais pour servir le peuple », conclu-t-il sur ce feuilleton.

Pour conclure aux différentes préoccupations des journalistes sur la relation centrafricano-russe-France, Sarandji a estimé pour lui que la RCA a besoin de tous les autres pays pour se faire développer. Donc, tout le pays peut investir en Centrafrique.
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