La MINUSCA soutient la montée en puissance des Forces de sécurité intérieure centrafricaines

Publié le vendredi 6 septembre 2019 | Xinhua

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Cérémonie de fin de formation des éléments du groupe Alpha du GSPR
Vendredi 03 mai 2019. Le Président de la République, Chef Suprême des Armées a présidé la cérémonie de fin de formation des éléments du groupe Alpha du GSPR au Camp de Roux à Bangui.

BANGUI -- La mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) soutient la montée en puissance des Forces de sécurité intérieure (FSI) centrafricaines dans le cadre de l’appui à l’extension de l’autorité de l’Etat, a affirmé mercredi, Pascal Champion, chef de la composante Police de la MINUSCA.

Au cours d’une conférence hebdomadaire de la mission ce mercredi, M. Champion a indiqué que la police de la MINUSCA envisage pour l’exercice 2019-2020 la mise en œuvre de 17 projets à impact rapide au profit de la gendarmerie, de 22 autres projets au profit de la police, ainsi que de trois projets mixtes au profit de la police technique et scientifique, et de l’unité spéciale anti-fraude.

Il a ajouté que divers matériels tels que des menottes, casques, boucliers et gilets pare-balle sont déjà commandés et devraient être livrés entre septembre et octobre prochain afin d’appuyer le déploiement des Compagnies régionales de sécurité (CRS) dans certaines villes centrafricaines dont Berbérati (ouest) et Bangassou (extrême sud-est).

Par ailleurs, M. Champion a évoqué le recrutement de 2 500 policiers et 2 500 gendarmes sur cinq ans, conformément au Plan de renforcement des capacités des FSI. L’ambition de la MINUSCA, selon M. Champion, est de rendre effective la présence de la police et de la gendarmerie dans les différentes régions du pays, en rapport avec la vision de la restauration de l’autorité de l’Etat.

Depuis 2014, la MINUSCA a initié à l’intention des forces de sécurité intérieure environ 150 projets, sans compter des sessions de recyclage des policiers et gendarmes sur le terrain à Bangui et en province en faveur d’un total de 8 225 membres des FSI, soit une moyenne de 1 645 personnes par an, d’après M. Champion.

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