Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Atelier de validation de la politique sectorielle de la justice

Publié le vendredi 20 septembre 2019  |  Agence Centrafrique Presse
De
© RFI par Gaël Grilhot
De nombreux Centrafricains en quête de justice viennent régulièrement assister à la session criminelle de la Cour d`appel de Bangui, comme ce lundi 23 juillet 2018.
Comment


Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Flavien M’Bata a présidé mercredi 18 septembre 2019 à Bangui, les travaux de l’atelier de validation de la politique sectorielle de la justice.

Atelier de validation de la politique sectorielle de la justice
Le but de cet atelier qui regroupe les représentants des différents départements ministériels est de présenter et valider le document de la politique sectorielle de la justice pour la période 2020-2024.

Le Ministre Flavien M’Bata a expliqué que lors de la dernière rentrée judiciaire, le Président Faustin-Archange Touadéra a déclaré que désormais les activités de la justice ne devraient pas être fait de manière atomisée et qu’il faut les consignées dans un document de référence.

Il a souligné que c’est dans ce cadre là, que le gouvernement a reçu l’appui du PNUD et des autres partenaires afin de sortir un document de politique sectorielle de la justice qui résulte de l’état des lieux du secteur de la justice grâce à l’apport de deux experts qui ont pu identifié tous les maux qui gangrènent la justice centrafricaine.

Selon lui, c’est ce document élaboré sur la base de l’expertise de tous les acteurs judiciaires devrait servir de base pour le fonctionnement du ministère de la justice.

« Au cours de cet atelier de validation, vous aurez à échanger sur les divers retenus en lien avec vos activités quotidienne et procéderez à l’adoption de ce document qui a suivi un processus inclusif avec l’accompagnement du comité technique de suivi », a-t-il martelé.

Le Garde des Sceaux a fait savoir que pour l’atteinte de l’objectif de leurs travaux, les participants sont invités à faire abstraction de leurs personnes, de leurs positions actuelles afin de faciliter les débats objectifs, constructifs et sans complaisances sur l’ensemble du secteur de la justice de notre pays.

Le Chef de la section des Affaires judiciaires de la MINUSCA, Franck Datton a pour sa part, estimé que ce document résulte d’un travail intensif, inclusif et compréhensif, fruit de plusieurs séances de discussion lors de 3 ateliers organisés entre novembre 2018 et mai 2019.

Intervenant à son tour, la représentante du PNUD, Natalie Boucly a noté que ce document soumis pour validation permet d’énoncer les objectifs d’une réforme claire et réaliste de politique centrée sur les personnes soutenu par une programmation pluriannuelle.

Elle a relevé que d’après les études de perception sur la paix et la sécurité menée en 2018, indique que 57% de la population pensent que c’est la justice qui est le pré requis pour la paix et la réconciliation.

Il convient de rappeler que ce document soumis pour validation s’inscrit dans le cadre du projet conjoint d’appui à la lutte contre les violations des droits de l’homme et à la relance de la justice en Centrafrique.
Commentaires