Le gouvernement centrafricain, à travers son porte-parole et ministre de la Communication, Ange-Maxime Kazagui, a fermement condamné ce jeudi les affrontements meurtriers de la semaine dernière ayant opposé des groupes d'anti-balaka à des éléments rebelles de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) d'Ali Darass dans les villages centrafricains de Bangao et Lioto (centre-sud).
Dans une déclaration ce jeudi, M. Kazagui a indiqué que les affrontements ont fauché la vie à quinze personnes, soit cinq éléments d'anti-balaka dont un de leurs chefs, et dix autres combattants de l'UPC. Les combats ont également provoqué un grand mouvement de population déplacée, tentant de se mettre à l'abri des heurts même en brousse.
Retraçant l'origine des affrontements, M. Kazagui a parlé de représailles des anti-balaka vis-à-vis des éléments de la Séléka.
Il a déploré le fait que les belligérants sont signataires de l'Accord de paix du 6 février dernier et que leurs affrontements remettent en cause leurs engagements. Tout en condamnant cette résurgence de la violence, M. Kazagui a salué l'action des casques bleus de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA sur place dans la localité de Kouango (centre-sud), qui se sont interposés. F