Le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) de Nouradine Adam Mahamat, dans un communiqué de presse rédigé par son conseiller Abou bakr Mashimango ce franco-rwandais qui se trouve présentement à Bangui, s’oppose aux procédures judiciaires diligentées contre ses combattants armés mis aux arrêts lors d’affrontement qui les oppose aux rebelles de MLCJ. Et pour cause !
Le FPRC fait croire dans ce communiqué que c’est des victimes de cet affrontement qui ont été transférés à Bangui par le CICR en vue de subir des soins. Alors qu’en réalité c’est des combattants armés qui ont participé aux affrontements de Birao, en commettant des exactions sur les populations et qui, une fois après leur transfert à Bangui, doivent faire face à la justice.
C’est à l’occasion de leur présence à Bangui que la justice s’est saisie du dossier et l’enquête a été confiée à l’Office Central de Répression de Banditisme (OCRB) avec des mandats signés du Procureur de la République.
Le Directeur de l’OCRB avant même son opération, a notifié aux responsables de MSF là où ces combattants armés sont hospitalisés de l’intérêt de son action qui est pourtant normale.
Voilà que Nouradine Adam et son conseiller Mashimango le franco-rwandais qui bénéficie des heures de cours à l’Université de Bangui, braillent comme des chiens enragés que c’est des simples victimes alors que ce sont bien leurs combattants armés qui doivent répondre de leurs actes criminels perpétrés à Birao contre les populations civiles.
Tout le monde sait que le FPRC est l’un des groupes armés signataires de l’Accord politique de paix et de la réconciliation (APPR). Mais, l’article 35 dudit Accord parle des éventuelles sanctions qui pourraient infligées contre ceux qui le violent. C’est cette démarche qui vise à restaurer la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national que le FPRC et bien d’autres groupes veulent piétiner. Les autorités du pays quant à elles, sont déterminées et engagées à faire régner la justice dans le pays.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Bureau Exécutif National du FPRC dénonce avec la dernière énergie l’arrestation des blessés qui, conformément au Droit International Humanitaire, ont été évacués à Bangui par le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) pour bénéficier des soins.
En effet, en violation de la Convention de Genève de 1949, l’Office Central pour la Répression du Banditisme (OCRB) menace les blessés et les malades que le Droit International Humanitaire protège, actuellement en soins à l’hôpital Médecins sans Frontières de Bangui. Deux de ces blessés sont depuis le 1er octobre 2019 en détention.
Le Bureau Exécutif National du FPRC tient à rappeler que le Droit International Humanitaire protège les personnes qui ne participent pas aux combats. Il protège également ceux qui ont cessé d’y prendre part, comme les combattants blessés ou malades, les naufragés, ainsi que les prisonniers de guerre. Ces personnes ont droit au respect de leur vie et de leur intégrité physique et morale, et elles bénéficient de garanties judiciaires. Elles doivent, en toutes circonstances, être protégées et traitées avec humanité, sans aucune distinction de caractère défavorable.
Le Bureau Exécutif National du FPRC souligne que les agissements de l’OCRB créent une crise de confiance envers les actions humanitaire. Ils constituent une entrave aux activités des ONG et organisations internationales, à l’instar du CICR, qui portent assistance aux personnes affectées par les conflits armés.
Le Bureau Exécutif National du FPRC demande aux Garants et au facilitateur de l’APPR-RCA d’agir pour préserver les acquis de l’Accord, et au gouvernement de respecter ses engagements et les conventions internationales.