Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique : Le Sous-préfet de Boali Robert Yamo Ebako, déterminé à accomplir sa mission avec l’appui des autorités

Publié le mardi 15 octobre 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
Robert
© Autre presse par DR
Robert YAMO EBAKO, le Sous-préfet de Boali
Comment


Il s’appelle Robert YAMO EBAKO, le Sous-préfet de Boali. Après sa nomination à cette fonction, l’homme n’a pas mis du temps pour engager toutes les réformes en vue de la réussite de sa mission et pour le bien-être de toute la population de la Sous-préfecture de Boali. Personne ne peut contester ce dont cet administrateur parlementaire est capable, vu les réalisations profondes qu’il a engagé suite la bonne collaboration entretenue avec les fonctionnaires et agents de l’Etat affectés sur place. L’appui des partenaires, notamment la Minusca, les ONG et le soutien des populations locales sont également indispensables aux œuvres de M. Robert Yamo Ebako. Lors d’un reportage exclusif de lepotentielcentrafricain.com à Boali, le Sous-préfet de Boali a laissé parler son cœur sur sa mission et les réformes engagées. In-extenson, l’intégralité de l’entretien…

Lepotentielcentrafricain (LPC) : Bonjour Monsieur, veuillez-vous présenter à nos lecteurs ?

Robert YAMO EBAKO (RYE) : Bonjour Messieurs les journalistes, je suis Monsieur Robert Yamo, Sous-préfet de Boali.

LPC : Faites-nous l’état des lieux de la Sous-préfecture de Boali depuis votre nomination ?

RYE : Je vais vous dire toute de suite que depuis ma prise de service à Boali, nous avons été reçus par le Chef de l’Etat et il nous a donné des grandes orientations. Dès que j’ai pris service, la première de chose à faire, j’ai réuni toute la population, je leur ai parlé pendant des heures, j’ai réuni la jeunesse, j’ai réuni toutes les couches sociales. Et vous savez, je suis envoyé ici pour faire la politique du gouvernement.

J’ai effectué des visites inopinées à l’Hôpital de Boali, sans avertir le médecin où j’ai constaté que rien ne marche dans cette structure. J’ai touché du doigt les réalités, notamment ce qui se passe à l’Hôpital de Boali. Vous conviendrez avec moi que quand j’étais arrivé à l’Hôpital de Boali, j’ai parcouru tous les services, et le constat est qu’il n’y avait pas des lits, pas d’ambulance. Il fallait que ce soit l’ambulance de Bossembélé qui venait à Boali pour évacuer les cas d’urgence à Bangui.

Moi, je suis là pour la population, je défends leurs intérêts. Qu’est-ce que je faisais alors ! J’ai convoqué toute la presse locale pour lancer des messages haut et fort. J’ai demandé à son Excellence, Chef de l’Etat Faustin-Archange Touadéra de voler au secours des populations de la Sous-préfecture de Boali. C’était un cri de cœur et ce cri de cœur, ça donné du fruit. Puisque, le Chef de l’Etat était venu personnellement me remettre la clé d’une ambulance neuve.

Alors, vous avez vu ! Ça c’est un pas important. J’ai demandé au Premier Ministre, Chef du gouvernement que dirige son Excellence Firmin Ngrébada, de jeter un coup d’œil à l’Hôpital de Boali. Effectivement ! Il a donné des instructions au Ministre de la Santé de voir comment appuyer l’Hôpital de Boali.

Ensuite qu’est-ce que je fais ! Je suis parti dans les écoles où j’ai constaté que les enfants s’asseyent à même le sol. Après mon plaidoyer, on a reçu des tables-bancs. J’ai constaté qu’il y’avait un problème avec la toiture du Lycée de la ville. Après ce constat, j’ai négocié avec nos amis de la Minusca depuis Bouar. Ils sont venus pour nous appuyer avec les tables-bancs et en réfectionnant la toiture du Lycée.

Quand vous arrivez au Lac de crocodile pour aller vers le village Lambi, il y’a un problème avec les ouvrages d’art. J’ai sollicité encore l’appui de la Minusca qui nous a construit deux ponts. Entre temps, Boali avait le problème d’eau potable. On a eu à faire des forages grâce au partenariat tissé avec les ONG. J’ai vu avec le ministre de l’Energie comment conduire l’électricité jusqu’au Lycée en vue de permettre aux élèves d’étudier, même la nuit.

Au niveau du marché de Boali, j’ai donné des instructions pour que les boutiques et autres commerces ne s’ouvrent pas trop tôt les weekends. Ceci, pour permettre aux commerçants de procéder au nettoyage du marché, car l’endroit est parfois inondé et insalubre. Je suis en train de me battre actuellement pour ramener le marché à côté de la Mairie. Alors, je vais voir encore avec nos amis de la Minusca pour faire une gare-routière en face de la Mairie. Vous voyez ! Tout ça c’est de réformes.

A un certain moment, on a constaté qu’il y’avait la crise de poisson. J’ai demandé l’autorisation préalable au ministre des Eaux et Forêts, pêches et chasse, pour essayer de mettre une barrière et après ces travaux, nous avons ouvert la barrière et il y’a les poissons en abondance. Tout ça c’est des réformes que j’ai réalisé à Boali

LPC : Dans la Sous-préfecture de Boali, on enregistre qu’il y’a effectivement une parfaite cohésion sociale qui règne entre les communautés musulmanes et chrétiennes. Comment cela est-elle parvenue ?

RYE: Messieurs les journalistes, à ma prise de fonction avant la célébration en différé de la fête du 1er décembre à Boali, il n’y avait aucun peulh. J’ai réuni la jeunesse, j’ai parlé à la population. J’avais tenu une grande réunion, regroupant le député Bertin Béa, Mme le Maire, les gendarmes, en présence de nos amis de la Minusca. Et donc, j’ai informé le président de la République que je voulais aller vers nos compatriotes peulhs qui se retranchaient tous au niveau de Kouzindoro. J’ai effectué une mission pour aller informer ces peulhs qui sortaient tous pour nous accueillir, et on a mangé ensemble avec eux.

Ces compatriotes peulhs ont déclaré à vive voix que c’était pour la première fois qu’un Sous-préfet rentre dans la brousse pour les rencontrer. Je leur ai promis de sortir fêter le 1er décembre avec leurs compatriotes chrétiens. D’autres avaient hésité, mais avec mon assurance, ils étaient sortis massivement le jour-j de la fête, ils défilaient également. Vous allez constater qu’aujourd’hui, il y’a plein des peulhs dans la Sous-préfecture de Boali.

C’est pour vous dire que le président de la République, son Excellence Faustin-Archange Touadéra est l’homme de la cohésion sociale. Je vais vous dire également qu’après la signature de l’Accord de paix, j’ai réuni encore tout le monde et je leur ai dit haut et fort que la communauté peulh doit vivre dans la Sous-préfecture de Boali et quiconque qui tenterait de les agresser, je n’hésiterai pas à traduire la personne en justice. Je suis pour la paix, je fais la politique du gouvernement et du président Touadéra. Donc, personne ne doit agir contre cet engagement politique. Il y’a une très bonne cohésion sociale entre toutes les communautés ici à Boali.

LPC : Parlez-nous de la collaboration qui règne entre vous et les autres services déconcentrés de l’Etat ?

RYE : Dès ma prise de service, j’avais fait le tour de tous les services déconcentrés de l’Etat. Vous constaterez qu’en ce moment, il y’a une très bonne relation entre tous les fonctionnaires et agents de l’Etat qui sont ici à Boali. Je leur ai fait certaines observations par rapport au respect des heures du travail. Nous sommes envoyés ici pour travailler et nous devons assumer convenablement notre responsabilité et mission. Moi, en tant que Sous-préfet, j’ai mis mon ordinateur et autres matériels informatiques à la disposition des fonctionnaires et agents de l’Etat qui sont ici. Je leur ai demandé d’utiliser ces outils s’ils en ont besoin de service. J’ai ordonné à ce que tout déplacement doit faire l’objet d’une autorisation d’absence et ce qui se passe jusqu’à ce jour.

LPC : Quelles sont donc les perspectives que vous entendez engager dans la Sous-préfecture de Boali ?

RYE : Vous savez, comme je vous le disais tout à l’heure, je suis en train de me battre pour essayer de faire à ce que la ville de Boali soit magnifique puisqu’elle se trouve à l’entrée de la ville de Bangui, la capitale.

LPC : Avez-vous un dernier mot à l’endroit des autorités ?

RYE : Je crois que y’a beaucoup à faire. Nous sommes à la rentrée scolaire, j’ai sillonné les écoles. Vraiment, nous avons des soucis, des soucis. Je demandé haut et fort au Premier Ministre Chef du Gouvernement que dirige Firmin Ngrébada de prêter main forte à la population de Boali. Je demande au Ministre de la Santé de penser à équiper l’Hôpital de Boali, de revoir le Laboratoire où on a le problème de microscope, les salles d’accouchement…Pour ça, je vais y veiller personnellement. Comme j’ai l’habitude de le dire, quand je travaille mal, on me relève de ma fonction. Mais si on me fait confiance, on doit mettre les moyens à ma disposition, on doit aider la population de Boali, c’est un cri de cœur que je lance à l’endroit du gouvernement.

LPC : et à la population ?

RYE : A la population, je leur demande de faire confiance à leur Sous-préfet et je vais toujours défendre leurs intérêts.

LPC : Nous vous remercions Monsieur le Sous-préfet !

RYE : C’est à moi de vous dire grand merci Messieurs les journalistes.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment