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Centrafrique : Les FACA reprennent la mission qui est les leur grâce à l’Accord de Khartoum

Publié le mardi 15 octobre 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
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© Présidence par DR
Les forces armées centrafricaines ont cinq nouveaux généraux de brigade
Samedi 16 février 2019 à Bangui. Cérémonie de remise des attributs à cinq officiers supérieurs des FACA promus récemment au grade de Général de Brigade.
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Actuellement, les Forces Armées Centrafricaines (FACA) montent en puissance. Cela est l’œuvre de la signature de l’Accord politique de paix et de réconciliation (APPR), paraphé à Khartoum et signé à Bangui, sans oublier l’aide militaire que le pays a commencé à recevoir de la part de ses pays frères, notamment la Russie.

Cependant, malgré l’augmentation de l’effectif des hommes du rang de l’armée nationale, il reste toujours un nombre de problèmes à résoudre, dont l’essentiel est celui d’un contrôle total des FACA par la MINUSCA. A l’heure actuelle, les FACA sont obligées de se concerter avec la mission européenne avant toute opération et même leur redéploiement sur le terrain.

Bien que la croissance de potentiel opérationnel des FACA, la situation devra changer. Actuellement, on peut considérer les 4000 personnes en tant que militaires complètement formée. Ce nombre est plus qu’insuffisant pour la protection et sécurité de l’ensemble du pays. Il convient de souligner que la plus grande partie de cet effectif sont formés par des formateurs russes.

Et c’est ici qu’on peut se rappeler d’une mission européenne, EUTM-RCA, qui a mis trois ans pour « former » environ 3000 combattants FACA. Alors que l’EUTM n’est pas réputé pour la qualité de la formation. C’est pourquoi la plus grande partie de ces FACA a dû être entraîné à nouveau par les formateurs russes.

Et ce n’est pas du tout étonnant, puisque la MINUSCA a un contrôle absolu des FACA et la France, aussi bien que l’ensemble des pays européens sont réticents de l’Accord de paix et ne veulent pas de sa mise en œuvre pour la stabilité du pays.

Au bout de compte, il s’avère que les garants de la paix, au lieu d’appuyer la reconstruction de la RCA, font tout leur possible pour ralentir ce processus. Et voilà que la question se pose – la RCA a-t-elle besoin d’une aide pareille?
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