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Quatorze éléments armés appréhendés à Birao par la MINUSCA remis à la justice

Publié le jeudi 17 octobre 2019  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par Catianne Tijerina
Des Casques bleus de la MINUSCA lors d`une patrouille à Bangui
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Quatorze ex-combattants désarmés du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC), dont huit étaient impliqués dans les combats aux conséquences humanitaires graves des 1er, 2 et 14 septembre derniers contre leurs rivaux du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) à Birao (extrême nord-est), ont été remis lundi à la justice, selon un communiqué de presse de la MINUSCA publié mardi.

Le même communiqué de presse a précisé que "sur les 14 ex-combattants, six ont été relocalisés à Bria (centre-nord) tandis que les huit autres, suspectés dans le cadre des enquêtes en cours, ont été remis aux autorités judiciaires centrafricaines, suite à une requête du procureur adressée à la MINUSCA.

Selon le communiqué, "la MINUSCA veillera, dans le cadre de son mandat, au traitement équitable et au respect des droits des personnes arrêtées à la suite des affrontements intervenus à Birao. En outre, elle veillera à ce que l’action judiciaire dans le cadre de la lutte contre l’impunité, tienne compte de tous les crimes commis à Birao et s’étende à tous les suspects identifiés, quel que soit le camp auquel ils appartiennent".

La réponse de la MINUSCA, qui s’inscrit dans la mise en œuvre de son mandat de coopérer avec la justice centrafricaine, a suscité des menaces inacceptables du FPRC contre la mission. En conséquence, la mission condamne fermement ces menaces et met en garde contre toute tentative de s’en prendre à son personnel et ses biens ou aux acteurs et organisations humanitaires.

Outre le FPRC, la MINUSCA condamne et met en garde tous ceux qui menacent la mission ou propagent des messages d’incitation à la violence.

Par ailleurs, la MINUSCA dénonce fermement la reprise des hostilités par le MLCJ et le FPRC à Am Dafok, qui constituent une nouvelle violation de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR-RCA) par certains signataires, ainsi que les menaces et les conséquences sur les populations civiles.
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