Centrafrique : Abdoulaye Miskine, Fadoul Bachar , Hissène et Nouredine Adam entre la planque et la survie

Publié le vendredi 18 octobre 2019 | Le Potentiel Centrafricain

© Autre presse par DR
Le Chef du FDPC, Abdoulaye Miskine

Les mercenaires Hissène Aboudalaye, Abdoulaye Miskine, Fadoul Bachar et Nourredine Adam rassemblés sous la bannière du FPRC pour affronter les éléments du MLCJ de Gilbert Toumou Deya et le MLC sont en cavale ces derniers jours suite à la défaite cuisante infligée par ces groupes armés.

Selon les informations parvenues d’Amdafock à notre rédaction, ville frontalière avec le Soudan, un affrontement aurait eu lieu la semaine dernière entre les deux groupes armés pourtant, signataires de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République Centrafricaine (APPR/RCA).

L’affrontement du genre communautaire, juste pour le contrôle de la localité de Birao et ses environs par le FPRC qui, depuis un certain temps, recrute des mercenaires djandjawids venus du Soudan et les zaghawas venus du Tchad met en péril la population civile abandonnée à son triste sort.

Il est rapporté que la prise en charge des mercenaires recrutés par Nourredine Adam, Fadoul Bachar et Abdoulaye Miskine pose problème. Les marchands de la mort ou encore les professionnels du crime mécontents des promesses de leurs recruteurs se sont ralliés aux groupes adverses pour mettre en déroute leurs anciens patrons. Ces derniers, se sont mobilisés avec leurs mercenaires du FPRC cités ci-haut, en vue d’attaquer les positions du MLCJ dans toute la région de Vakaga.

C’est en lançant cette offensive contre les positions du MLCJ à Amdafock que Nourredine Adam, Abdoulaye Miskine, et son nouveau chef allié Fadoul Bachar n’ont pas pu résister et ils sont obligés de prendre leurs jambes au cou pour se cacher dans des planques en brousse et cherchent une survie.

Aux dernières nouvelles qui nous sont parvenues de cette ville frontalière, Abdoulaye Miskine, Nourredine Adam et les autres mercenaires sont en débandade dans la brousse. Ne pouvant pas traverser les frontières tchado-soudanaise pourtant fermées, ces derniers sont se sont évaporés dans la nature. Il est temps pour les garants et les facilitateurs de l’APPR de passer à la vitesse supérieure contre ces sanguinaires de sang en appliquant les sanctions prévues par ledit accord.

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