Dans le dernier arrêté n°1376 du 11 octobre 2019 portant nomination ou confirmation des fonctionnaires et agents de l’Etat de la direction générale des douanes et des droits indirects à des postes de responsabilité, outre la promotion faite à l’impunité et à la corruption par le retour aux affaires des voleurs de la République, à savoir Mrs Koyanga, Milabet et Angouré, sur proposition du directeur général des douanes, M. Frédéric Inamo, le petit – frère du président Touadéra, avec la complicité active et avérée du ministre des finances et du budget Henri Marie Dondra, notre rédaction a noté aussi avec un fort étonnement le come – back au contrôle des services des douanes de l’aéroport d’un certain Laguerema Cyrille.
L’une des éminences grises de la directrice générale des douanes Rachel Ngakola, sous la période de la transition, celui qui faisait la pluie et le beau temps à l’aéroport international Bangui Mpoko, était chargé de ramener en fin de journée à qui de droit des sacs de banco pleins de billets de banque. Son mode opératoire était, suite à une mission de contrôle effectue sur place et sur pièces par des organes y relatifs, la fabrication à Douala au Cameroun des quittanciers parallèles, leur détention et leur exploitation en lieu et place du comptable public, conformément aux principes élémentaires du droit budgétaire et des règles sur la comptabilité publique en République centrafricaine.
Si le directeur général des douanes Frédéric Inamo a décidé de le ramener à ce poste, c’est tout simplement pour bénéficier des mêmes généreux services que l’homme avait rendus, illo tempore, sous la gouvernance de Mme Rachel Ngakola, par la mise en œuvre des pratiques irrégulières d’extractions frauduleuses des fonds publics, à travers la production et le maniement des documents comptables parallèles, d’une part, et le retour de l’imposition de la douane systématique des bagages à mains, d’autre part.
Dondra, Inamo et Laguérema ou l’expert en maniement des quittanciers parallèles ! Qui dit mieux ? Les ministres Balalou et Mboli – Fatrane, naguère en charge de la lutte contre les quittanciers parallèles, peuvent – ils prendre la parole « hic et nunc » afin de voler au secours de leur collègue des finances et du budget ? Qu’en dit l’inspecteur général d’état Pierre Mapouka, jadis membre de cette commission, logée à la primature sous la gouvernance d’un certain Touadéra, alors premier ministre ? Peut – être l’inspecteur général des finances, M. Germain Wamoustoyo, acceptera – t – il de se jeter à l’eau pour sauver son ministre d’une noyade certaine dans cette affaire ?
En attendant, vive la lutte contre l’impunité et la corruption dans « la République du Centre de Nulle Part et la République des Groupes Armés » !