Le ministère des Finances affute ses stratégies pour lutter contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes en RCA. Il a bouclé ce 20 octobreà Bangui,une session de renforcement de capacités des structures de micro finance à détecter le blanchiment des capitaux.
Outre les structures qui existent déjà dans les banques primaires à savoir le COBAC et autres, le gouvernement n’entend pas rester à ce niveau. Il a ouvert une session de détection du blanchiment des capitaux, la vigilance des institutions financières et les procédures de traitement des déclarations d’opérations suspectes. Ceci dans un contexte où les terroristes utilisent des stratégies pour contourner les dispositions légales.
"Au terme de l’article 60 du règlement CEMAC, nous avons trois cellules à savoir, la cellule juridique, policière et douanière. Nous avons eu des échanges avec les responsables de la conformité dans les banques et ils vont déceler les montants supérieurs ou égale à cinq (5) millions, ils vont faire la déclaration automatique" a précisé Boniface Yombo, directeur de l’Agence Nationale d’Investigation Financière de Centrafrique.
Il ajoute en outre que les points focaux sont appelés à aller plus loin dans l’exercice de leur mission en cas de suspicion. "Si le montant est élevé, ils sont appelés à nous faire l’opération de détection suspect et immédiatement au regard de ces documents, notre machine entre en jeu" a-t-il expliqué.
Ces opérations vont se poursuivre secteur par secteur pour harmoniser la lutte et mettre les banques ainsi que les structures de micro finance au même niveau d’information.... suite de l'article sur Autre presse