En application des dispositions de l’article 89 de la constitution du 30 mars 2016, selon lesquelles « les moyens d’information, de contrôle et d’action du Parlement sur le Gouvernement sont : la question de confiance ; la question orale avec ou sans débat ; la question écrite ; -l’audition en commission ; -la commission d’enquête et de contrôle ; -l’interpellation ; la motion de censure », le premier ministre Firmin Ngrébada et son gouvernement sont attendus de pied ferme à l’assemblée nationale, demain à 11 heures, par les élus de la nation.
Comme nous l’avons annoncé ci – dessus, l’ordre du jour portera essentiellement sur des questions orales, relatives aux problèmes politiques du moment, sécuritaires, institutionnelles et socio – politiques, suivies de débats et de recommandations. Pour avoir réussi à s’imposer au président de l’assemblée nationale Laurent Ngon Baba et son bureau qui ne voulaient pas de cette séance, en dépit de la gravité de la situation de l’heure, nul doute que leurs collègues ne ménageront aucun effort pour contraindre le gouvernement à s’expliquer sur les en – dessous de la guerre civile et fratricide de Birao, les inondations tant à Bangui que dans plusieurs provinces, les raisons du report sine die de la JMA à Bambari, les motifs du retrait du projet de loi sur l’ANE, l’occupation de nos villes dans la préfecture du Haut – Mbomou par l’UPC d’Ali Darass, suivie de la nomination de ses lieutenants, les dernières violences dans la Basse – Kotto et leurs conséquences socio – humanitaires, l’abandon des populations de l’Ouham – Pendé après les dernières opérations de la Minusca, les questions de paiements des arriérés de salaires et d’intégration dans la fonction publique, la suspension du secrétaire général du GSTC du cadre permanent de négociations et de concertations par le ministre de la fonction publique, la substitution du ministre des finances et du budget à son collègue de la fonction dans la répartition des quotas d’intégration, le retour des voleurs et des détenteurs des quittanciers parallèles aux affaires, suite au dernier mouvement du personnel intervenu à la direction générale des douanes et des droits indirects, la réponse du gouvernement au Mémorandum du Mouvement « E Zingo Biani », les en – dessous du limogeage du directeur de cabinet et du chef de cabinet du premier ministre, sur fond de folles rumeurs de vente de diamants et de crise diplomatique avec la Géorgie, l’Ukraine et la Fédération de la Russie, etc…... suite de l'article sur Autre presse