La manifestation anti-forces françaises Sangaris à la Une à Bangui

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Publié le mardi 16 decembre 2014 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Quelques journaux centrafricains

La manifestation lundi à Bangui pour exiger le départ des troupes françaises de l’Opération Sangaris, fait la Une des journaux centrafricains de ce mardi.

« Des habitants de Bangui ont manifesté pour exiger le départ des forces françaises de Sangaris » titre Médias+ tandis que L'Hirondelle affiche : « Manifestation anti-française de l'organisation Front Républicain Uni pour l'Indépendance (FRUI) devant la Primature ».

« L'immeuble de la Primature a été pris d'assaut le lundi 15 décembre par les populations habitant les secteurs de Sara-Blagué, Castors, Bimbo, Bégoua, les sites des déplacés et autres arrondissements de la capitale qui ont tenu à exprimer leur ras-le-bol par rapport aux manigances des forces françaises de la Sangaris. » écrit Médias+, précisant qu'« un mémorandum a été remis au premier ministre Mahamat Kamoun, exigeant le départ sans condition des forces françaises de Sangaris ».

L'Hirondelle de son côté rapporte les propos de M. Sylakamoko Agounda, porte parole des manifestants qui fait remarquer que « c'est la population qui s'est spontanément levée pour exprimer sa volonté à travers cette manifestation de voir les Français de l'Eufor-RCA et de la Sangaris quitter la Centrafrique (…)».

« Un an de désarmement sans succès. Mobilisons-nous tous pour le départ sans condition des Sangaris »conclut ce journal.

Sur un tout autre plan, Centrafric Matin se félicite de l'arrestation des criminels « Bravo la Minusca pour le coffrage des mercenaires : François Toussaint et Baba Lade. Il reste un chainon, Joseph Kony ».

En un temps record, ces mercenaires venus d'outre tombe ont été mis aux arrêts par la Minusca, écroués et remis entre les mains de la justice centrafricaine, fait remarquer le journal.

« Les mercenaires, ces chasseurs de prime de sang ont leur illusion pour la réalité. La RCA n'a pas ses forces de défense et de sécurité opérationnelle sur l'ensemble du territoire national. La Minusca ne peut laisser courir ces cercueils humains venus de l'enfer saper tous les efforts de la sécurisation du pays », souligne ce journal.

KG/od/APA