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Centrafrique : A peine rentré au pays, Meckassoua enregistre la première attaque du pouvoir de Bangui

Publié le mercredi 30 octobre 2019  |  Corbeau News Centrafrique
Karim
© AFP par Charles Bouessel
Karim Meckassoua à l`Assemblée nationale, à Bangui, le 27 juillet 2018.
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Des individus se déclarant être des victimes des crises centrafricaines, chose difficile à prouver, ont réclamé, lors d’une marche organisée et financée par le pouvoir en place, la levée de l’immunité de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale, Abdou Karim Meckasssoua.

Méthode caduque des esprits primitifs peinant à émerger nous renvoient par leur comportement dans l’obscurité de l’âge de la pierre taillée, telle est la comédie savamment ourdie par le Mouvement Cœurs Unis contre Meckassoua. C’est de l’immaturité politique, manipulation sordide et règlement de compte à couleur partisane.

Erreur politique, mauvaise stratégie, vieille recette de consécration de fonds public pour s’en prendre aux opposants au lieu de secourir les sinistrés de Bangui et Bimbo ainsi qu’aux victimes des exactions des seigneurs de guerre amis du pouvoir.

Touadera a franchi le Rubicon de la dictature à la poutinienne.

Des victimes, dites-vous ?

Aujourd’hui en Centrafrique, il y a des associations des victimes légalement constituées et reconnues par les instances nationales. Ces associations sont dans un programme porté par l’ONG internationale Cordaid à travers le pays et autres soutenues par d’autres organisations.

Mais aucune d’elles n’était présente dans cette pièce de théâtre que même Shakespeare et Molière ne saurait conçue de taille.

La marche organisée par des personnes se disant être des victimes des crises centrafricaines demandant la levée de l’immunité parlementaire d’Abdou Karim Meckassoua est un écran de fumée dressé par le régime Touadera pour cacher son incapacité à apporter des réponses aux aspirations légitimes des centrafricains. Ces badauds enrôlés grâce aux billets de banque distribués reprochent à Karim Meckassoua ses accointances avec les groupes armés et des détournements de deniers publics alors qu’il aurait commis alors qu’il était président de l’Assemblée Nationale.

Il ne s’agit pas des associations des victimes, mais bien d’une poignée de jeunes et de vieux oisifs, manipulés par le pouvoir à coup de billets de banque. Ce sont les manœuvres du pouvoir de Touadera, on connait toutes leurs coutures.

Pour le Chemin de l’Espérance, organisation soutenant Abdou Karim Meckassoua, c’est un non évènement et dénonce, par-ailleurs, la méthode qu’il qualifie d’assassinat politique dirigé par les thuriféraires du régime Touadera contre l’ancien président de l’Assemblée Nationale.

« Cette marche pour nous est un non-évènement. Pour nous, c’est la conclusion de la mise en œuvre d’un plan savamment orchestré pour non seulement neutraliser ou liquider les leaders des partis politiques d’opposition, mais parachever le plan qui a été déjà mis en place contre le Président Meckassoua à savoir son assassinat politique », a déclaré Gildas De Carême Benam, un cadre du Chemin de l’Espérance, tout en relevant que, « cette démarche sensationnelle ne tient pas compte de la souffrance des sinistrés de Bangui et Bimbo. S’il y a bien quelqu’un qui est de mèche avec les groupes armés, qu’il leur déroulé un tapis rouge c’est bien Faustin Archange Touadera », a-t-il renchéri.

L’autre face de cette machination éhontée

Des élèves ont été aussi mobilisés sous la pluie pour cette cause perdue portée par les défenseurs des causes minorisées. Pendant que l’UNICEF et la communauté internationale se battent pour fournir l’aide nécessaire au pays, les irresponsables amateurs politiques arrivés là par accident détournent cet appui pour les utiliser à des fins politiques.

Pendant ce temps, Ali Darassa, Sidiki, Alkhatim, Abdoulaye Hissène et les autres sont payés au nom de la paix, en dépit de leurs crimes, sur le fonds du contribuable amassé à travers nos petites taxes sur les produits de premières nécessités.

Partagez nous la liste des signataires de ce fameux mémorandum. Nous allons voir si les noms des victimes de Paoua, Bambari, Alindao etc. y figurent.
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