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Attaque “terroriste” au Mali : 49 soldats tués

Publié le lundi 4 novembre 2019  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Montée en puissance des FACA: cérémonie de fin d’entrainement de la 8 ème promotion des militaires par les instructeurs russes
Après les villes de Bangui et Bouar qui ont abrité de manière simultanée le mercredi 16 octobre 2019, les cérémonies de fin de formation de 1023 jeunes recrues des Forces Armées Centrafricaines, Béréngo a accueillile jeudi 17 Octobre 2019.
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L’attaque “terroriste” contre un camp militaire vendredi dans la localité malienne d’Indelimane, près de la frontière avec le Niger, a fait 49 morts et une vingtaine de rescapés ont été retrouvés, a annoncé samedi l’armée malienne dans un nouveau bilan. Un précédent bilan donné vendredi soir par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Yaya Sangara, sur Twitter, faisait état de 53 soldats et d’un civil tués. L’attaque a visé un camp militaire à Indelimane, dans la localité d’Ansongo, dans le secteur de Ménaka (nord-est). “Les FAMa (les Forces armées maliennes) enregistrent 49 morts, trois blessés et des dégâts matériels. Une vingtaine de rescapés ont été récupérés”, affirme samedi, sur sa page Facebook, l’armée malienne. L’attaque de Boulkessy a fait 40 morts, la plus meurtrière depuis 5 ans “La situation est sous contrôle des FAMa à Indelimane. Le ratissage est toujours en cours en vue des évaluations”, ajoute l’armée. L’attaque, qualifiée vendredi de “terroriste” par l’armée, n’a pas été revendiquée. Les circonstances n’ont également pas été précisées. “Nous sommes arrivés ici depuis hier (vendredi) 17H00 GMT (et locales). Nous avons repris nos positions. Les terroristes ont mené une attaque surprise à l’heure du déjeuner. Des véhicules de l’armée ont été détruits, d’autres emportés”, a affirmé samedi à l’AFP un officier de l’armée malienne. L’armée et le gouvernement malien ont annoncé vendredi que des renforts étaient arrivés dans la zone de l’attaque, une des plus meurtrières ayant visé des soldats depuis plusieurs années au Mali. Quarante soldats avaient été tués dans deux assauts jihadistes le 30 septembre à Boulkessy et le 1er octobre à Mondoro, des localités situées dans le sud du pays, près du Burkina Faso, selon un bilan d’un responsable du ministère de la Défense. Plusieurs sources estiment que ce bilan officiel de 40 morts a été sous-évalué. L’armée malienne engage de “gros moyens” pour reprendre des positions aux jihadistes Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes, qui l’ont ensuite évincée. Les jihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire, qui se poursuit toujours. Cependant les violences jihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires ayant fait des centaines de morts.
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